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1 seconde au lieu de 10 000 ans, c’est la puissance de calcul du nouvel ordinateur quantique de Google

Alors qu’un ordinateur conventionnel mettrait 10 000 ans à faire une opération, le D-Wave 2X ne met que 1 seconde. Il s’agit du nouvel ordinateur quantique que Google et la NASA ont acquis.

Installé dans le centre de recherche Ames de la NASA dans la Silicon Valley, à proximité du siège de Google, le D-Wave 2X est un nouvel ordinateur de la taille d’un abri de jardin. Il ne paie pas de mine à le voir, mais sa puissance de calcul est phénoménale.

C’est en septembre dernier que la NASA et Google avaient présenté ce supercalculateur mis au point par le fabricant D-Wave. À la différence d’un ordinateur conventionnel, il s’agit d’une machine quantique. Concrètement, au lieu de travailler sur des bits, elle utilise des qubits, des éléments qui peuvent représenter simultanément un 0 et un 1. Cette approche radicalement différente permet d’atteindre une puissance de calcul incroyable.

Justement, Google vient de communiquer sur les premiers tests du D-Wave 2X. « Ce qu’une machine D-Wave fait en une seconde prendrait 10 000 ans à un ordinateur conventionnel », s’est enthousiasmé Hartmut Neven, le directeur de l’ingénierie de Google. En clair, il est 10 puissances 8 fois plus rapides qu’un ordinateur traditionnel, soit 100 millions de fois plus rapide !

Pourquoi une telle puissance de calcul ?

La question se pose bien évidemment de savoir à quoi peut servir une telle puissance de calcul. Pas besoin d’un ordinateur quantique pour répondre à cette question : pour résoudre les problèmes complexes. Par problème complexe, il faut comprendre par exemple des problèmes d’optimisation impliquant un très grand nombre de variables, par exemple pour modéliser des missions spatiales dans le cadre de la NASA, ou de l’optimisation de l’Intelligence artificielle pour Google.

En fait, un tel ordinateur permettrait de tout résoudre beaucoup plus vite. En fait pas tout. Pour le moment, le D-Wave 2 n’est conçu que pour résoudre un certain type de problème. Ce n’est donc pas encore la technologie ultime qui débarquera chez le grand public. C’est d’autant plus vrai que le système doit être protégé des interférences magnétiques alors que sa puce fonctionne en milieu cryogénique, soit à une température très très basse.

Comme le prouve la présentation de Google, les contraintes n’empêchent pas certaines entreprises de se lancer dans l’aventure de l’ordinateur quantique. Normal, la puissance de calcul est au rendez-vous.

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