Télécom

Emploi : 1 500 à 2 000 emplois à la trappe chez Bouygues Telecom ?

Présenté comme le contrecoup du récent échec du rachat de SFR, l’opérateur Bouygues Telecom pourrait rayer entre 1 500 et 2 000 emplois, c’est en tout cas ce que semblent craindre des organisations syndicales du groupe.

Mis à mal depuis l’arrivée en force de Free sur le marché du mobile en janvier 2012, Bouygues Telecom comptait beaucoup sur le rachat de SFR pour se donner de nouvelles synergies.

En effet, le problème du groupe n’est pas technologique, Bouygues Telecom dispose par exemple du premier réseau 4G de France. Son réel problème est au niveau commercial, avec des résultats qui ne sont pas à la hauteur des ambitions de l’opérateur. Pour s’en convaincre, il suffit de constater que le chiffre d’affaires de Bouygues Telecom est le plus faible des trois opérateurs historiques malgré la taille de son infrastructure !

De fait, Bouygues Telecom serait en train de travailler sur une réduction de ses coûts de fonctionnement, une cure d’amincissement qui pourrait passer par une simplification de sa grille d’offres.

Face à la défection de 200 000 clients en deux ans, depuis l’arrivée de Free, problème en plus accentué par une chute du revenu par abonné, Bouygues Telecom se doit impérativement de prendre des mesures plus drastiques. C’est dans ce contexte que des organisations syndicales du groupe ont de sérieuses craintes au sujet d’une vague massive de licenciements, une suppression d’emploi qui pourrait toucher entre 1 500 et 2 000 postes, soit 23% des effectifs de Bouygues Telecom.

Bien évidemment, cette cure d’austérité est mise sur le dos du récent échec du rachat de SFR.

Bouygues Telecom pourrait supprimer entre 1.500 et 2.000 postes
Martin Bouygues, PDG de Bouygues.

Si cet article a captivé votre intérêt, vous trouverez certainement les prochains tout aussi passionnants. Assurez-vous de ne rien manquer en vous abonnant à linformatique.org sur Google News. Suivez-nous aussi sur Facebook et Twitter.

3 commentaires

  1. Si Bouygues avait fusionner avec SFR combien y aurait’il eu de licenciés, étant donné que les 2 réseaux auraient présenté une quantité de doublons. Cette démarche de politique à l’emploi va faire porter à l’état 1500 à 2000 chômeurs supplémentaires sans que cela impacte les dividendes des actionnaires. Drôle façon de se serrer les coudes en période de crise. Merci Bouygues et sa cour…

  2. Autour de 2 000 emplois menacés chez Bouygues certes, mais combien d’emplois créés chez Free depuis sont arrivée sur le marché? C’est toujours le même réflexe, on ne voit que les trains qui n’arrivent pas à l’heure!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page