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Le machine learning de Google s’installe en Suisse

En complément à l’intelligence artificielle, le machine learning est le nouveau cheval de bataille stratégique de Google. Pour accroitre ses compétences dans ce domaine, la firme de Mountain View vient d’ouvrir un centre de recherche européen dédié au machine learning, un groupe de travail qui est basé à Zurich, en Suisse.

Avec plus de 1800 collaborateurs en provenance de 75 pays qui y travaillent, Zurich est déjà une ville importante pour Google vu qu’elle accueille déjà le plus important centre de recherche de l’entreprise en dehors des États-Unis. C’est notamment en Suisse que le Knowledge Graph qui oriente les recherches de son moteur est développé, tout comme le moteur utilisé par le prochain assistant Google Allo.

Ce groupe de recherche européen dédié au machine learning sera chapeauté par Emmanuel Mogenet. Il collaborera avec les autres chercheurs de Google dans le monde entier. Les tâches de cette équipe concerneront trois principaux axes. Pour commencer, au lieu de programmer l’intelligence artificielle selon des schémas (patterns), l’idée est qu’un ordinateur puisse les apprendre par le machine learning. Il va aussi s’agir d’améliorer la compréhension du langage naturel. La perception artificielle qui consiste à analyser des images, des sons, de la musique et des vidéos sera aussi développée.

Toutes ces technologies sont déjà utilisées par Google. Le groupe de recherche européen ne va donc pas les inventer, mais principalement les améliorer grâce au machine learning. Pour faire avancer leurs recherches, les équipes zurichoises de Google vont étroitement collaborer avec d’autres experts, par exemple des linguistes pour faire progresser la compréhension du langage naturel.

Un centre européen pour apaiser l’Europe ?

Comme tout le monde parle d’intelligence artificielle et de machine learning, l’annonce de l’ouverture de ce centre de recherche à Zurich est un signal fort adressé au vieux continent. Mais comme Google est dans le collimateur de l’Europe au niveau de ses pratiques anticoncurrentielles et de son optimisation fiscale, cette ouverture pourrait aussi être considérée comme une sorte de signe d’apaisement.

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