Technologie

Microsoft : fin d’hégémonie auprès du gouvernement britannique

Alors que les gouvernements doivent mettre en place des restrictions budgétaires, les coupes dans l’IT deviennent inévitables. Dans ce sens, le gouvernement britannique a décidé de s’ouvrir aux logiciels libres.

À l’instar de nombreux autres gouvernements, le gouvernement britannique compte restreindre ses dépenses budgétaires. Il est donc relativement logique qu’il annonce vouloir délaisser les solutions Microsoft au profit de logiciels libres.

À l’heure actuelle, le simple achat des licences de la Suite Office de Microsoft coute près de 200 millions de livres sterling au gouvernement britannique. L’importance de ce seul poste budgétaire justifie à lui seul d’ouvrir la porte à des solutions plus économiques.

C’est pour cette raison que le ministre du Bureau du Cabinet, Francis Maude, a clairement annoncé une volonté de casser l’actuel monopole en matière d’IT en se tournant vers d’autres solutions, moins chères, « pour que les agents de la fonction publique accèdent à l’information dont ils ont besoin et puissent faire leur travail sans avoir à acheter une marque spécifique de logiciels ». Le message est clair, une aubaine pour les logiciels libres, pas forcément pour Microsoft.

Le plus compliqué pour le gouvernement britannique sera maintenant de choisir de nouvelles solutions, mais aussi d’assurer la pérennité de la documentation électronique au travers des diverses solutions passées, actuelles et futures.

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Un commentaire

  1. Il y a bien longtemps que j’ai abandonné le PC pour Mac, et les applications bureautiques MS et Apple pour une suite Open Office.

    Moins de bugs, une meilleure gestion des pages HTML et fichiers PDF, des formules mathématiques, des schémas techniques, etc.

    Reste Excel qui tient encore vaguement la route.

    Quant aux bases de données, FileMaker reste le plus productif et est valable pour Mac et PC.

    Maigre bilan pour Bill Gates.

    Il est temps qu’il aille à la casse.

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