Technologie

La sécurité des données prônée par la CNIL

Dans le dessein de protéger les données privées et de garantir la sécurité des internautes, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) a déclaré lors de la présentation de son rapport annuel le vendredi 8 avril être en faveur du chiffrement des données personnelles. Une révélation mûrement réfléchie qui a abouti suite à diverses plaintes déposées. En effet, des voix aux États-Unis se sont élevées fustigeant de plein fouet l’utilisation abusive des données à mauvais escient constituant une intrusion dans la vie privée.

La proclamation des « portes dérobées »

Afin de pallier à l’utilisation incongrue et abusive des données souvent sujettes aux cryptographies à outrance, la mise en place d’un chiffrement permettra d’accroître l’expansion et la compétitivité économique de la nation. D’autres clament que les « portes dérobées » seront un moyen pragmatique, qui permettra l’accès aux données personnelles en cas d’enquêtes criminelles à l’instar des investigations terroristes. Une manoeuvre mise à mal par la CNIL, qui voit en ce procédé un moyen pas du tout efficient ni réglementaire, car la lutte contre le cybercrime se fait par la garantie de la sécurité des utilisateurs. La commission souligne à titre d’exemple, l’application de ce chiffrement en France et qui porte ces fruits.

Un procédé salué

L’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) voit d’un mauvais œil le recours à ces portes dérobées et milite pour un chiffrement des données plus infaillible et vaillant. Cette décision intervient après la taule médiatique suscitée par Apple, qui avait refusé de décrypter un téléphone lors d’une enquête menée par le FBI au sujet d’un terroriste. La CNIL milite ainsi pour le renforcement de la collaboration des entreprises technologiques, un projet de loi qui ne va pas tarder à voir le jour au sein du Sénat. Les États-Unis suivent ainsi l’exemple de leur homologue français, qui souhaite instaurer des amendes et des pénalités à l’encontre des entreprises qui refusent de collaborer lors d’affaires criminelles et terroristes.

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