Technologie

Une 3e offensive européenne contre l’abus de position dominante de Google

Google est désormais visé par trois enquêtes parallèles pour abus de position dominante. La Commission européenne vient de lancer une troisième offensive.

La pression de Bruxelles sur Google continue à s’intensifier. C’est ce jeudi que la Commission européenne a lancé une nouvelle offensive contre le géant américain en l’accusant une nouvelle fois d’abus de position dominante. Elle a adressé à la firme de Mountain View deux « communications des griefs » pour pratiques anticoncurrentielles, l’équivalent d’un acte d’accusation dans le jargon de l’autorité.

La première communication des griefs concerne « un avis préliminaire selon lequel l’entreprise a abusé de sa position dominante en limitant artificiellement la possibilité, pour les sites web tiers, d’afficher les publicités contextuelles émanant de concurrents de Google ». Avec la seconde, la Commission européenne « a renforcé, dans une autre communication des griefs, sa conclusion préliminaire selon laquelle Google a abusé de sa position dominante en favorisant systématiquement son service de comparaison de prix dans ses pages de résultats ».

Une troisième offensive contre l’abus de position dominante de Google

« Si nos enquêtes concluent à la violation par Google des règles de l’UE en matière de pratiques anticoncurrentielles, la Commission a le devoir d’agir pour protéger les consommateurs européens et l’exercice d’une concurrence équitable sur les marchés européens », a déclaré Margrethe Vestager, la Commissaire européenne à la Concurrence, lors d’une conférence de presse organisée à Bruxelles. Il a été aussi précisé que « Google et sa maison mère Alphabet ont 10 semaines pour répondre à la communication des griefs ».

Ces annonces signifient que Google est désormais visé par trois enquêtes parallèles pour abus de position dominante de la part de l’Union européenne. En avril dernier, l’exécutif européen avait déjà adressé à Google une communication des griefs au sujet du système d’exploitation Android. Bruxelles y accuse notamment le géant du web d’obliger les fabricants qui utilisent son logiciel de préinstaller ou de privilégier certains de ses services sur leurs appareils.

Google commente simplement cette décision

Google avait réagi aux accusations concernant le soi-disant abus de sa position dominante sur les marchés des services de recherche. Pour le moment la réaction de la firme de Mountain View est discrète. C’est par courrier électronique envoyé à l’AFP que le groupe s’est contenté de commenter cette annonce en déclarant : « nous croyons que nos innovations et améliorations de produits ont offert plus de choix aux consommateurs européens et stimulé la concurrence. Nous examinerons les nouvelles pièces de la Commission et apporterons une réponse détaillée au cours des prochaines semaines ».

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