Technologie

Le Parlement européen lance l’idée de démanteler Google

Est-ce que le géant de l’internet Google sera un jour démantelé ? Certainement pas. C’est pourtant l’idée que le Parlement européen est en train d’étudier.

Séparer les moteurs de recherche des autres services commerciaux serait une possible solution à long terme face à l’hégémonie de Google en Europe. C’est autour de cette idée que le Parlement européen a débattu ce mercredi alors qu’une résolution sera mise au vote ce jeudi.

Peu importe la décision finale sur cette question, la mesure ne sera pas contraignante. Il s’agit tout de même d’un signal fort adressé à la Commission européenne, l’institution qui détient le monopole de l’initiative législative en Europe, mais surtout en direction des États-Unis.

Comme l’explique l’eurodéputé socialiste belge Marc Tarabella, « le nom du géant américain n’est jamais cité dans cette résolution pour la défense des droits des consommateurs sur le marché numérique », ce qui n’empêche pas que la cible soit clairement déterminée.

Les réactions américaines n’ont d’ailleurs pas tardé vu que le porte-parole de la Mission américaine auprès de l’UE a déjà fait part de la « préoccupation » des États-Unis. « Nous respectons le processus de mise en œuvre des règles de concurrence dans l’UE et ne voulons pas préjuger de l’issue des dossiers en cours, mais il est important que l’identification d’entraves à la concurrence et de remèdes possibles soit fondée sur des conclusions objectives et impartiales et ne soit pas politisée », s’est-il empressé de mettre en garde.

Il faut rappeler que cet épisode n’est que le énième d’une longue série de reproches adressés à Google, notamment celui de mettre en avant sur ses pages ses propres services spécialisés, et cela au détriment des services concurrents.

Si cet article a captivé votre intérêt, vous trouverez certainement les prochains tout aussi passionnants. Assurez-vous de ne rien manquer en vous abonnant à linformatique.org sur Google News. Suivez-nous aussi sur Facebook et Twitter.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page