Economie

Google : moins d’impôt en France alors que son chiffre d’affaires mondiale augmente

D’un côté, on a le chiffre d’affaires mondial de Google qui a augmenté de 16% en 2014, la publicité dans les moteurs de recherche en France qui a progressé de 4%, et pourtant le géant de l’internet a réduit de 35% ses impôts payés dans l’Hexagone.

Si Google a ajouté la holding Alphabet à son sommet, c’est bien parce que l’alphabète comporte la lettre « o », « o » comme optimisation fiscale. Le cas de la France est particulièrement flagrant.

Pour 2014, Google a vu son chiffre d’affaires mondial progresser de 16% à 14,4 milliards de dollars, une progression qui a aussi eu lieu en France vu que la publicité dans les moteurs de recherche a augmenté de 4% à 1,7 milliard d’euros.

Mais en fait, en raison d’une contraction de 3% de ses revenus déclarés en France, les impôts de Google pour 2014 ont été en baisse de 35% !

Après avoir payé 6,5 millions d’euros en 2012, 7,7 millions d’euros en 2013, Google n’a versé que 5 millions d’euros au titre de l’impôt sur les bénéfices en 2014.

En fait, Google déclare au fisc français uniquement des prestations de conseil rendues à sa maison-mère, soit 216 millions d’euros pour 2014, des revenus qui couvrent les charges de la filiale (salaires, charges sociales, etc.), avec au final un résultat avant impôt de 17,2 millions d’euros, pour un bénéfice net de 12,2 millions d’euros.

Ces chiffres soulèvent une nouvelle fois la problématique des géants des technologies qui profitent à fond des optimisations fiscales. Alors que le sujet a déjà débattu plusieurs fois en vue d’instaurer une taxe Google, rien de concret n’a pour le moment été proposé, en encore moins mis en place.

Il est bon de préciser que Google affirme toujours respecter les règles comptables des pays dans lesquels il opère.

Si cet article a captivé votre intérêt, vous trouverez certainement les prochains tout aussi passionnants. Assurez-vous de ne rien manquer en vous abonnant à linformatique.org sur Google News. Suivez-nous aussi sur Facebook et Twitter.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page