Sciences

À l’origine, il y avait une étoile, des planètes et des comètes…

Comment s’est créé notre système solaire ? Comment s’est créée la Terre ? Ce sont deux questions qui intéressent particulièrement les scientifiques. L’une des théories pour répondre à ces interrogations est que, à l’origine, notre planète était désertique et ressemblait à Mars. C’est après qu’elle a été frappée par des comètes que les éléments indispensables au développement de la vie, en premier lieu l’eau, sont arrivés.

C’est pour cette raison que les comètes intéressent énormément les scientifiques. C’est aussi pour cette raison que des missions sont envoyées pour les étudier de près, comme cela a typiquement été le cas avec les sondes européennes Rosetta et Philae. Grâce à l’étude des comètes, le but est de faire un pas de plus vers la compréhension du monde qui nous entoure, notamment de sa création.

Dans ce sens, la découverte faite par une équipe internationale d’astronomes dirigée par l’Université de Cambridge est importante. En utilisant le radiotélescope géant ALMA (Atacama Large Millimeter Array) au Chili, elle a pu repérer la présence de gaz autour d’une étoile, dans des quantités semblables à celles rejetées par les comètes de notre propre système solaire. En clair, ce sont des comètes, orbitant autour d’une étoile qui ont été détectées comme le précise Sebastián Marino de l’Institut d’astronomie de Cambridge, principal auteur du document présenté lors d’une conférence au Chili.

Alors que notre système solaire est âgé de 4,6 milliards d’années, l’étoile découverte n’est âgée que de 23 millions d’années. Elle est donc comparativement toute jeune. « Le système découvert est intéressant à étudier pour apprendre à quoi notre système solaire ressemblait au début de son existence », a ainsi déclaré Sebastián Marino. Située à 160 années-lumière, dans la constellation du Peintre, cette étoile possède une masse environ 30 % supérieure à celle de notre Soleil.

« Les jeunes systèmes comme celui-ci sont très actifs. Comètes, astéroïdes et planètes s’y percutent », a précisé le scientifique. En fait, si l’étoile et les comètes ont été détectées, ce n’est pas encore le cas des planètes. Elles ne peuvent pas encore l’être, car le radiotélescope ALMA n’en est tout simplement pas encore capable en n’étant pas assez puissant.

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