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Algérie : Renault est prêt à produire 75 000 véhicules par an

C’est ce lundi 10 novembre, à Oran, que Renault a inauguré sa première usine en Algérie. À terme, sa production devrait atteindre 75 000 véhicules par an.

Il aura fallu trois ans de longues et ardues négociations, suivies d’un an de construction de l’usine avant de pouvoir assister, ce lundi 10 novembre 2014, à l’inauguration du premier site de production Renault en Algérie, à Oran plus exactement. C’est en présence de Carlos Ghosn, PDG de Renault, d’Abdelmalek Sellal, Premier ministre algérien, Laurent Fabius et Emmanuel Macron, les ministres français des Affaires étrangères et de l’Économie, que cette cérémonie officielle a eu lieu.

Maintenant que la phase de rodage de l’usine est terminée, cette unité de production va pouvoir produire à la chaine des Symbol, des cousines des Logan de Dacia. Dans un premier temps, la capacité de production sera de 25 000 véhicules par an, avec une seule équipe d’assemblage d’environ 350 employés. À termes, l’objectif serait de monter cette production à 50 000, voir 75 000 véhicules par an.

Avec plus de 300 000 immatriculations par an, principalement des véhicules particuliers et utilitaires, le marché algérien est un marché d’avenir où le taux de motorisation reste faible avec 130 véhicules pour mille habitants, soit trois à quatre fois moins qu’en Europe. Sur ce marché, les marques françaises sont historiquement bien placées, notamment Renault qui détient 25% du marché.

Sur les 68 000 vendus par Renault durant les neuf premiers mois de l’année, de nombreuses Symbol ont été importées de Turquie, l’usine mère de ce modèle. La production algérienne de Symbol de concernera pas tous ces véhicules, mais seulement les versions haut de gamme du modèle.

Codétenue par Renault et l’État algérien (51%), l’enjeu est de taille pour l’Algérie. Plus que les 50 millions d’euros investis dans l’usine d’Oran, il faudra aussi doter le pays d’un tissu de fournisseurs automobiles, car pour le moment 12 à 17% des pièces assemblées dans la Symbol découlent de l’intégration locale, contre au taux espéré de 42% à terme.

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