Sciences

Boire un café peut réduire le jet lag, mais pas toujours…

Lorsqu’on effectue de longs voyages en avion, le jet-lag est un problème. Des chercheurs ont découvert que le café peut être une solution.

Voyager d’est en ouest ou d’ouest en est, à travers les fuseaux horaires, est susceptible d’induire du jet lag chez les voyageurs, c’est-à-dire un dérèglement de l’horloge interne. Boire un expresso au bon moment pourrait atténuer le décalage horaire.

Des scientifiques du Medical Research Council à Cambridge et de l’Université du Colorado ont en effet découvert que boire un café lorsqu’on voyage vers l’ouest permet de faire revenir en arrière ‘horloge biologique d’une heure, ce qui peut contribuer à lutter contre le sentiment de jet lag.

Par contre, dans le cas d’un voyage vers l’est, l’effet du café aggraverait le sentiment de décalage horaire.

Alors que l’effet de la caféine est déjà connu sur le sommeil, cette étude révèle qu’elle a aussi un effet sur notre horloge interne. « L’effet de la caféine sur le sommeil et l’éveil est depuis longtemps établi, mais son impact sur l’horloge biologique reste inconnu », explique le Dr John O’Neill, principal auteur de cette étude.

« Ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour les personnes souffrant de troubles du sommeil circadien », ajoute-t-il.

« Nos résultats fournissent également une explication plus complète du pourquoi il est plus difficile pour certaines personnes de dormir s’ils boivent un café le soir : parce que leur horloge interne pense qu’ils sont à une heure de plus ».

Les chercheurs ont démontré que la caféine affecte directement l’horloge biologique en retardant une élévation du niveau de l’hormone mélatonine, l’hormone du sommeil qui est principalement libérée par le corps pour nous faire sentir somnolent.

« Il s’agit de la première étude qui montre que la caféine, la drogue psychoactive la plus répandue dans le monde, a une influence sur l’horloge circadienne humaine », a déclaré le professeur Kenneth Wright, du département de physiologie intégrative de l’Université du Colorado.

Les résultats de cette recherche ont été publiés dans la revue Science Translational Medicine.

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