Après 10 années de démêles judiciaires, Google Books peut reprendre son activité.
Depuis 2006, Google avait été assigné en justice par le syndicat des auteurs qui voyaient d’un mauvais œil cette bibliothèque virtuelle qui selon eux enfreint leurs droits d’auteur par la mise à disposition d’extraits de livres en ligne tout en redirigeant les lecteurs vers des sites payants s’ils veulent poursuivre la lecture. Une manœuvre jugée lucrative plutôt que culturelle.
Le juge estime que Google Books à une utilisation équitable
La décision de la Cour suprême relance le service gratuit Google Books jugé équitable et qui permettra la démocratisation de la culture. L’issue de l’affaire qui aura duré 10 années est vivement contestée par le syndicat des auteurs qui clament que Google tente de se frayer une place au sein du marché grandissant des extraits et livres en ligne.
Déjà plus de 20 millions d’ouvrages numérisés grâce à des partenariats avec des bibliothèques, la plateforme va maintenant s’émanciper avec le feu vert de la justice au grand dam des auteurs qui se retrouvent lésés.
News Corp fait front à Google
Cible d’une enquête anticoncurrentielle amorcée en 2013 par le Canada, Google a été mis hors de cause, l’affaire a été arrêtée officiellement en raison de manque de preuves.
Cependant, Google doit faire face à de nouvelles accusations, elles viennent d’Europe cette fois-ci.
En effet, News Corp a décidé de traîner Google devant la direction générale de la concurrence de Bruxelles, le groupe étant accusé de supprimer de ses résultats de recherche les articles ne pouvant pas être copiés, une conduite intolérable qui pourrait encourager la copie des contenus d’entreprises en toute impunité dans le but d’assoir sa position.
Cette enquête est jugée prioritaire par la Commission européenne qui compte bien régler cette affaire. Google ne cesse ainsi de soulever la polémique et d’être accusé de toute part.