Technologie

Face à Didi Chuxing, Uber perd une bataille en Chine

La guerre sans merci que se livrent Uber et Didi Chuxing en Chine vient de faire une victime. L’entreprise américaine de VTC laisse le champ libre à son concurrent.

Avec plus de 1,3 milliard d’habitants, la Chine est un marché immense qui intéresse beaucoup de monde, notamment Uber. C’est ainsi que l’entreprise américaine de VTC s’est lancée dans ce pays dans le but de le conquérir. Malheureusement pour elle, tout ne s’est pas passé comme prévu.

En Chine, Uber a dû faire face à Didi Dache et à Kuaidi Dache, deux entreprises qui ont fusionné pour donner naissance à Didi Chuxing, un mastodonte qui compte aujourd’hui 43,1 millions d’utilisateurs actifs dans le pays, contre 10,1 millions pour Uber. Cette rivalité a fait que l’entreprise américaine a perdu « plus de 1 milliard de dollars par an » selon les propres aveux de Travis Kalanick, le fondateur et patron d’Uber.

Après avoir perdu plusieurs milliards de dollars pour vainement tenter de s’imposer en Chine, les actionnaires auraient poussé le PDG de la start-up américaine à mettre fin aux hostilités selon Bloomberg. C’est comme cela que Didi Chuxing vient de gagner la bataille des applications de voitures avec chauffeur en Chine.

Ce lundi 1er août, l’entreprise chinoise a annoncé qu’elle allait racheter les activités chinoises d’Uber. Il s’agit clairement d’un échec pour Uber.

Selon l’accord dévoilé, l’entreprise américaine et ses partenaires chinois détiendront 20 % de Didi Chuxing, une entreprise actuellement évaluée à 28 milliards de dollars, montant auquel il faudra ajouter les 8 milliards de la division chinoise d’Uber.

Une grosse pression de Pékin qui a mis fin aux hostilités

Si Didi Chuxing et Uber ont décidé d’enterrer la hache de guerre, c’est certainement à cause de Pékin. Alors qu’il existait un flou juridique depuis des années, le ministère des Transports a annoncé le 28 juillet dernier la légalisation des services de réservation de voitures avec chauffeur. Par contre, une condition précisait que les entreprises n’ont pas le droit d’opérer à perte, une exigence qui a certainement contribué à l’accord entre Didi et Uber.

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