Drones : Amazon menace de délocaliser ses essais de livraison
Faute d’obtenir rapidement le feu vert du régulateur aérien américain pour ses tests en extérieur, Amazon menace de délocaliser une grosse partie de sa recherche en matière de livraison par drone à l’étranger.
C’est fin 2013 que Jeff Bezos, le patron-fondateur d’Amazon, avait évoqué son projet Prime Air, un projet visant à utiliser des drones de livraison. Lors d’une récente conférence sectorielle, il a relevé que le principal obstacle n’était pas technologique, mais réglementaire.
C’est ainsi qu’il explique que « pour l’instant, le plus gros de nos efforts de recherche-développement, y compris les tests en vol, est réalisé dans notre laboratoire et nos sites de tests intérieurs dans l’État de Washington, mais qu’il est désormais temps de passer à l’étape de tests suivante, en extérieur ». Mais pour cela, il faut l’autorisation de l’administration fédérale de l’Aviation américaine (FAA).
C’est ainsi que Paul Misener, vice-président du groupe, a écrit à la FAA : « Sans la capacité de réaliser bientôt des tests en extérieur aux États-Unis, nous n’aurons pas d’autre choix que de déplacer davantage de nos ressources de recherche et de développement sur les drones à l’étranger », une menace à peine voilée de délocaliser ses essais de livraison à l’étranger.
Faute de ce feu vert, Amazon ne pourra pas procéder à ses essais, ni d’ailleurs à ses livraisons lorsque le système sera au point.