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Elon Musk va annoncer d’autres nouvelles sur Neuralink, le projet qui cherche à connecter nos cerveaux aux ordinateurs

Le 28 août, les progrès de cette nouvelle initiative seront partagés. Cela a été annoncé par le créateur de Tesla sur Twitter. L'année dernière, les premiers résultats des tests effectués sur les animaux

Neuralink est l’un des projets les plus ambitieux d’Elon Musk. C’est une entreprise qui cherche à créer une interface cerveau-ordinateur, une sorte de fusion avec les machines pour surmonter les limites.

Musk a longtemps dit que la montée fulgurante de l’intelligence artificielle pourrait rendre les humains obsolètes.

Selon lui, il est nécessaire de générer une réponse qui nous permette d’optimiser notre fonctionnement et, pourquoi pas, de devenir des cyborgs. (Un cyborg, contraction de « organisme cybernétique », est un être composé de parties organiques et biomécatroniques. Le terme a été inventé en 1960 par Manfred Clynes et Nathan S. Kline.) Récemment, Musk a dit, via Twitter, que le 28 août prochain, plus de détails sur le projet Neuralink seront annoncés.

« Si vous ne pouvez pas les battre, rejoignez-les », a-t-il dit, c’est la devise de Neuralink, puis il a publié que le 28 août, ils communiqueront les progrès réalisés. Bien qu’il n’ait pas donné plus de détails, il est censé dire comment les tests seront effectués chez l’homme.

Le robot qui a effectué les interventions pour implanter les fils.

La société a été créée en 2016, mais jusqu’à l’année dernière, on ne savait pas grand-chose sur elle ou sur son travail. En juillet 2019, Musk a organisé une conférence à San Francisco où il a révélé certains des détails de cette proposition innovante.

Selon lui, à l’époque, la société cherche à implanter dans le cerveau humain de petits fils qui permettraient, demain, de contrôler des appareils ou de naviguer sur le web par la pensée. Cela pourrait servir à un niveau thérapeutique, et pourrait également avoir d’autres utilisations.

Il pourrait éventuellement être utilisé pour communiquer par télépathie avec d’autres personnes ou même pour « télécharger » des contenus numériques dans le cerveau.

« Cela va sembler assez étrange, mais en fin de compte, nous allons parvenir à une symbiose avec l’intelligence artificielle », a déclaré M. Musk lors de cette conférence.

Ce sont les minuscules fils qui fonctionnent comme des capteurs qui recueillent des informations à partir de la matière grise du cerveau.

M. Musk a indiqué que des tests ont déjà été effectués sur des rats où, par le biais de la chirurgie, de petits fils ont été implantés qui, grâce à des capteurs, recueillent des informations à partir de la matière grise du cerveau.

Ces données sont transmises à une petite puce réceptrice de quatre millimètres située à la surface du crâne.

L’opération a été réalisée par un robot qui fonctionne comme une « machine à coudre ». La machine est dotée de lentilles haut de gamme et d’un logiciel de vision par ordinateur qui lui permet de regarder dans des trous percés dans le crâne pour positionner avec précision les fils ou les filetages, qui représentent un quart de l’année du cheveu humain et sont fixés à des électrodes.

Selon l’entreprise, le robot a réussi cette opération délicate (en évitant les dommages aux vaisseaux sanguins et la formation de cicatrices) dans 87% des 19 opérations sur animaux qu’il a effectuées.

Les tests ont été effectués sur des rongeurs, mais ils n’étaient pas les seuls animaux utilisés. On a longtemps entendu dire que la société avait également testé cette technologie sur des singes, ce que Musk a confirmé lors de la réunion. « Un singe a été capable de contrôler un ordinateur avec son cerveau », dit-il.

La prochaine étape sera l'expérimentation sur l'homme.

Ce qui s’en vient

La prochaine étape, a-t-il dit à l’époque, était d’obtenir l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) américaine pour commencer les essais cliniques sur l’homme, ce qu’il devrait faire cette année, si tout se passe comme prévu.

L’idée mentionnée à l’époque était qu’ils chercheraient à percer quatre trous de 8 mm dans le crâne de patients paralysés pour y insérer des implants qui leur permettraient de contrôler les smartphones et les ordinateurs avec leurs pensées.

Comme mentionné ci-dessus, des capteurs fixés aux microfils enregistreraient l’activité cérébrale qui serait ensuite transmise à l’implant à la base du crâne et de là à un ordinateur.

Dans ce cas, l’objectif serait d’offrir une plus grande facilité de communication et d’interaction aux personnes ayant des difficultés motrices.

Demain, cette technologie pourrait être utilisée pour acquérir des connaissances plus efficacement, optimiser des fonctions telles que la mémoire et une foule d’autres choses.

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