Google : le ras-le-bol du voisinage
Alors que les entreprises de la Silicon Valley sont souvent citées en modèles, ce n’est pas l’avis du voisinage qui en à ras le-bol de cette présence qui fait flamber les prix de l’immobilier.
Au fur et à mesure que les startups prennent possession de la Silicon Valley, ce sont de nouveaux habitants qui arrivent dans la région, avec des besoins en logement, mais aussi des moyens financiers supérieurs aux résidents. De fait, les prix de l’immobilier flambent dans la région.
Excédés de cela, certains habitants se sont regroupés dans un mouvement baptisé Counterforce, un mouvement qui compte manifester son opposition à cet envahissement. Dans cette guerre, Google a été pris comme bouc émissaire, donc comme cible des différentes actions.
Si tout a commencé par de simples blocages des luxueux bus transportant les salariés de Google, cette guerre a dérapé ce mercredi. En effet, les manifestants s’en sont pris à un employé en particulier : Anthony Levandowski.
Concrètement, Counterforce a manifesté dès 7h du matin, publié une photo du domicile de l’intéressé, sonné à son domicile, déployé une banderole, distribué des tracts à son voisinage qui le présentait comme « constructeur de robots de guerre pour l’armée et d’infrastructure de surveillance ».
Mais pourquoi Anthony Levandowski ? Simplement parce qu’il a acheté une des maisons de luxe qui fleurissent dans la région, contribuant ainsi à la flambée des prix de l’immobilier, ce qui contribue à la hausse de 25% du nombre d’expulsions de locataires par les propriétaires qui voient d’un très bon œil cette hausse de l’immobilier.
Face à cela, avant que cela monte encore d’un cran, Google a décidé de renforcer la présence sécuritaire dans ses bus, ce qui n’a malheureusement aucun effet sur les prix de l’immobilier.
* Abonnez-vous à Linformatique.org sur Google News pour ne manquer aucune info !
* Suivez Linformatique.org sur Facebook et sur Twitter pour être informé(e) de toutes les actualités, des tests et des bons plans.