Technologie

Internet : pour 25 millions de dollars, Google se procure l’extension .app

Google s’intéressait au «.app». Pendant les enchères, le titan américain a casqué fort, 25 millions de dollars, environ 22,3 millions d’euros, pour se procurer l’extension de nom de domaine, se substituant aux adresses internet à .org, .com, .fr.

Pour trois lettres, mais chèrement acquis ?

De toutes les enchères organisées par Icann, c’est un record dans l’histoire, l’entreprise qui assure l’octroie des noms de domaines appelés «de premier niveau», autrement dit, les deux ou trois lettres, voire plus, terminant les adresses internet.

Dès le début des ventes de noms de domaine, qui, il faut le savoir, ne coïncident pas forcément à un nom de pays (.ch, .be, .fr), il s’agit du .tech atteignant le prix le plus élevé, acquis à 6,7 millions de dollars, 6 millions d’euros par le géant Dot Tech LLC.

D’autres extensions à céder ?

Amazon acquerrait les .spot et les .buy à 2,2 millions et 5 millions de dollars à chacun en ce qui le concerne, à l’automne. Récemment sont vendus les noms tels que .dot, .realty ou .baby.

Quel avenir de .app avec Google ?

Le groupe américain possède son service d’enregistrement de noms de domaine particulier, nommé Goole Registry, permettant à tout un chacun de se procurer des adresses en.soy ou en .how. Google a posé sa candidature pour avoir le droit de propriété de .fyi, android, .docs ou .free.

Via Google Registry, cette dernière projette aussi d’initier des noms en .meme, .dad voire l’exclusivité d’acquérir l’extension japonaise, minna voulant dire « tout le monde » ou みんな, en japonais.

Le titan américain explique « que les internautes doivent savoir exactement où ils trouveront des informations sur les développeurs et les applications », c’est pourquoi, concernant les .app, Google offre aux développeurs d’applications des noms de domaines.

Cependant, ce n’est pas toutes les fois que l’attribution des noms de domaines se déroule comme prévu parce qu’en juin passé, Axelle Lemaire, la secrétaire d’État chargée du Numérique, revendiquait près de l’Icann que les noms .vin et .wine considèrent bien les AOC, pour la « protection de la pluralité culturelle ». Pas de conclusion de ce conflit à nos jours. [VIDÉO]

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