Sciences

ISS : un port d’amarrage pour recevoir les capsules SpaceX et Boeing

Dans le but de pouvoir accueillir les futures capsules habitées de SpaceX et Boeing, les astronautes de l’ISS viennent d’installer un nouveau port d’amarrage.

À l’heure actuelle, la Station spatiale internationale (ISS) accueille des vaisseaux Soyouz et Progress russes, des cargos américains Dragon et Cygnus, ainsi que l’HTV japonais. Tous ces engins ne profitent pas des mêmes facilités. Si les vaisseaux russes peuvent s’amarrer automatiquement à l’avant-poste spatial, ce n’est pas le cas des autres qui doivent être amarrés à l’aide du bras télémanipulateur. C’est pour simplifier l’amarrage des vaisseaux que la station va être dotée de nouveaux ports d’amarrage « International Docking Adapter » (IDA), des portes normalisées pour recevoir tous les types de vaisseaux qui seront compatibles.

Comme la capsule SpaceX devant acheminer l’IDA-1 vers l’ISS a explosé, l’installation des nouveaux ports d’amarrage a pris du retard. C’est en juillet dernier que l’IDA-2 a été acheminé sans encombre. Vendredi dernier, une sortie dans l’espace a été nécessaire pour l’installation du dispositif par les astronautes américains Jeffrey Williams et Kate Rubins.

IDA, un port d’amarrage pour les futures capsules Dragon V2 et CST-100

Si l’ISS se dote de nouveaux ports d’amarrage répondant aux normes « International Docking Adapter », c’est avant tout en prévision des futurs vols habités qui seront réalisés à partir de 2017 par les capsules Dragon V2 de SpaceX et CST-100 de Boeing. La nouvelle porte va permettre d’arrimer les vaisseaux de manière automatique, ce qui va grandement simplifier les opérations.

En raison de la destruction d’IDA-1, un second port d’amarrage sera livré à l’ISS pour une installation ultérieure. Il devrait être acheminé vers l’avant-poste spatial d’ici environ un an.

Il est à noter que, avec sa sortie dans l’espace, Kate Rubins est entrée dans le club très sélect des femmes ayant réalisé une sortie dans l’espace. Elle est la 12e au monde, la 11e Américaine à le faire. Elle est aussi la première chasseuse de virus professionnelle à séjourner dans l’espace. Elle est à bord de l’ISS pour réaliser des tests avec un décodeur d’ADN.

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