Culture

Google rappelle dans son gribouillage la naissance de Jeanne Baret, la première femme à avoir fait le tour du monde

Jeanne Baret, née le 27 juillet 1740 en France. Elle était botaniste et exploratrice. Pour faire partie d’une expédition navale, elle devait se faire passer pour un homme.

Le gribouillage d’aujourd’hui rappelle la naissance de la botaniste et exploratrice française Jeanne Baret, qui est devenue la première femme à faire le tour du monde. Elle est née le 27 juillet 1740 dans la ville d’Autun, dans le centre de la France, et est morte le 5 août 1807 dans ce pays.

Grâce à une éducation rurale, elle est devenue experte dans l’identification des plantes et a été reconnue comme spécialiste locale en médecine végétale. Au début des années 1760, elle a commencé à travailler pour le célèbre botaniste Philibert Commerson, comme le rappelle Google dans son blog officiel.

Lorsque la France a organisé son premier tour du monde en 1765, Commerson a été invité en tant que botaniste du groupe. À l’époque, les lois françaises interdisaient la présence de femmes dans les navires de la marine. Pour faire partie de l’expédition, Baret a donc prétendu être un homme.

Avec Commerson, ils ont collecté et étudié plus de 6 000 spécimens de plantes pendant les trois années du voyage à bord du navire Ètoile (Star).

Ils ont prélevé des échantillons au Brésil, dans le détroit de Magellan, à Tahiti, dans les îles de Madagascar et à Maurice. Parmi les contributions de Jeanne Baret figure la première description de la vigne.

En fait, aujourd’hui, beaucoup attribuent à Baretel la découverte européenne de la désormais célèbre vigne bougainvillée.

C’est pourquoi dans le gribouillage, on peut apprécier une vigne de bougainvillier en fleur, qui entoure Baret à bord de l’Etoile.

Jeanne Baret est considérée comme la première femme à avoir fait le tour du monde.
Jeanne Baret est considérée comme la première femme à avoir fait le tour du monde.

En 1768, ses compagnons ont découvert qu’elle était une femme et ont été obligés de débarquer, avec Commerson, sur l’île Maurice. Le biologiste y est mort et Baret a travaillé quelques années dans une taverne de Port Louis, afin de subvenir à ses besoins.

Quelque temps plus tard, elle rencontre un officier de la marine française, Jean Dubernat, qu’elle épouse le 17 mai 1774 en la cathédrale de Port Louis. Ils sont ensuite rentrés en France ensemble, complétant ainsi le tour du monde.

A leur retour, Baret a pris les échantillons botaniques qu’ils avaient prélevés avec Commerson.

Il y avait environ 6 000 espèces, dont 3 000 étaient considérées comme totalement nouvelles. Malgré ses contributions scientifiques, l’histoire l’a laissée dans l’oubli pendant des siècles.

Jeanne Baret a dû se faire passer pour un homme pour pouvoir embarquer, car à l'époque, il était interdit aux femmes d'être sur les bateaux de la marine.
Jeanne Baret a dû se faire passer pour un homme pour pouvoir embarquer, car à l’époque, il était interdit aux femmes d’être sur les bateaux de la marine.

La reconnaissance de son rôle de première femme à faire le tour du monde et de son travail scientifique a été totalement reléguée au second plan jusqu’à la publication, en 2010, du livre La découverte de Jeanne Baret, de l’écrivain Glynis Ridley.

En 2012, Baret a reçu un honneur botanique, lorsqu’une plante nouvellement découverte dans le genre Solanum, qui comprend les pommes de terre, les tomates et les aubergines, a été nommée l’espèce baretiae.

À propos de la création du gribouillage

Le gribouillage a été conçu par l’artiste Sophie Diao. Interrogé par Google sur le processus de création de ce design, l’auteur a déclaré : « J’ai commencé par rassembler des références qui pourraient être inspirantes : cartes nautiques des années 1760, échantillons botaniques, illustrations réalisées auparavant par Jeanne Baret.

Je voulais que le gribouillage combine son côté botanique avec son côté aventureux. Être la première femme à faire le tour du monde n’est pas une mince affaire !

En ce qui concerne ce qu’elle attend des utilisateurs, elle a dit qu’elle espère qu’ils verront que « l’histoire est pleine d’histoires uniques d’aventuriers comme Jeanne Baret, et parfois la vérité est plus étrange que la fiction.

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