Technologie

Kim Dotcom tente d’éviter son extradition vers les États-Unis en appel

Fin 2015, un juge néo-zélandais avait décidé que Kim Dotcom et les trois autres coaccusés pouvaient être extradés vers les États-Unis. C’est contre cette décision qu’un procès en appel s’est ouvert ce lundi.

Dans la foulée de la fermeture de la plateforme de partage MegaUpload.com, Kim Dotcom avait été arrêté le 20 janvier 2012 par la police néo-zélandaise à la demande des autorités américaines. Depuis, celui qui s’appelle en réalité Kim Schmitz fait tout son possible pour ne pas être extradé vers les États-Unis où il est passible d’une condamnation à une peine d’emprisonnement de 20 ans pour avoir frauduleusement amassé plus de 175 millions de dollars en proposant des copies piratées de films, de programmes télévisés et d’autres contenus sur son site de partage.

Alors qu’il a annoncé la réouverture de MegaUpload.com pour le cinquième anniversaire de la fermeture de la plateforme, son fondateur n’est pas sûr de pouvoir mener à bien ce projet. En fin d’année dernière, la justice néo-zélandaise avait en effet décidé d’autoriser son extradition vers les États-Unis, une décision qui n’a pas convenu à Kim Dotcom. C’est pour cette raison qu’il avait déposé un appel de cette décision, histoire de tenter son vatout pour rester en Nouvelle-Zélande.

Est-ce que Kim Dotcom sera extradé vers les États-Unis ?

Désormais, l’avenir de Kim Dotcom va se jouer dans les jours à venir car son procès en appel vient tout juste de débuter. C’est ce lundi que son procès en appel s’est ouvert devant la Cour Supérieure de Justice d’Auckland, une action en justice qui va décider s’il va être extradé vers les États-Unis ou pas.

Kim Dotcom compte bien que ce procès soit médiatisé. Même s’il n’était pas présent au tribunal, son avocat s’est chargé de demander à ce que l’audience soit retransmise en direct sur YouTube.

Il est bon de préciser qu’il est prévu que ce procès en appel dure six semaines. Il concerne bien évidemment l’extradition de Kim Dotcom, mais aussi celles de Mathias Ortmann, Bram van der Kolk et Finn Batato, ses collègues qui ont été arrêtés en même temps que lui.

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