Technologie

Piratage massif des SIM : un groupe français dans la tourmente

Gemalto, le leader mondial des cartes SIM, est dans la tourmente depuis la publication des révélations au sujet d’un piratage massif des cartes SIM orchestrées par les services de renseignements américains et britanniques.

Suite à la révélation d’un piratage massif des cartes SIM orchestrées par les services de renseignements américains et britanniques, le titre Gemalto a perdu 9% de sa valeur. Pour cause, cette entreprise française est le leader mondial du marché des SIM.

Cette tourmente intervient suite à la révélation d’un vaste piratage de clefs de cryptage de cartes SIM orchestré par la NSA (National Security Agency) et le GCHQ (Government Communications Headquarters), son homologue britannique. D’après le site d’investigation The Intercept, les deux agences sont parvenues à dérober les clés de cryptage de nombreux fabricants de SIM, notamment le géant mondial Gemalto.

« Il est impossible de savoir combien de clés ont été volées par la NSA et le GCHQ. Même en utilisant des hypothèses conservatrices, le nombre est sidérant », affirme le site d’information.
En 2009, la NSA était déjà capable de « traiter » entre 12 et 22 millions de clés par seconde.

Suite à cette révélation, Gemalto a indiqué « pendre très au sérieux » les affirmations de The Intercept. « Nous allons consacrer toutes les ressources nécessaires pour comprendre la portée des techniques sophistiquées utilisées pour intercepter les données sur les cartes SIM », communique notamment le groupe français.

Il est bon de rappeler que détenir les clés de cryptage permet de décoder toutes les communications l’utilisant.

Si cet article a captivé votre intérêt, vous trouverez certainement les prochains tout aussi passionnants. Assurez-vous de ne rien manquer en vous abonnant à linformatique.org sur Google News. Suivez-nous aussi sur Facebook et Twitter.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page