Technologie

Plainte contre Google, Facebook et Twitter suite aux attentats de Paris

Est-ce que Google, Facebook et Twitter ont contribué d’une manière ou d’une autre aux attentats meurtriers de Paris du 13 novembre dernier ? C’est en tout cas ce que pense Reynaldo Gonzalez, le père de Nohemi Gonzalez, une jeune femme décédée lors des attaques terroristes.

Installé en Californie, Reynaldo Gonzalez a décidé de lancer une action en justice contre Google, Facebook et Twitter au motif que ces entreprises ont fourni des outils à aux terroristes (EI) pour qu’elle puisse diffuser sa propagande dans le but d’attirer de nouvelles recrues. C’est en Californie, devant le tribunal de première instance du district nord, que la plainte a été déposée le 14 juin dernier.

« Sans Twitter, Facebook et Google, la croissance explosive qui a permis, ces dernières années, aux terroristes de devenir le groupe le plus craint au monde n’aurait pas été possible », explique le père de Nohemi. Les documents liés à la plainte mentionnent plusieurs comptes Twitter liésaux terroristes, des comptes que le réseau social a tardé à supprimer, ce qui a permis de diffuser de la propagande. En plus, il accuse également certaines de ces entreprises de gagner de l’argent sur cette propagande en proposant des publicités sur leurs sites.

Des entreprises qui coopèrent

En réponse à ces accusations, Google rappelle que ses règles d’utilisation sont très claires avec l’interdiction de recruter pour les groupes terroristes et de proposer des contenus pouvant inciter à la violence. La firme de Mountain View insiste également sur le fait qu’elle fait son possible « rapidement les vidéos enfreignant ces règles qui sont signalées par les utilisateurs ». Des règles similaires sont en vigueur chez Facebook et Twitter.

Twitter a d’ailleurs récemment annoncé avoir supprimé quelque 125 000 comptes faisant l’apologie du terrorisme depuis la mi-2015. Il est bon de rappeler que depuis les attentats du 13 novembre, plusieurs gouvernements ont appelé les géants de la Silicon Valley à coopérer plus activement dans la lutte contre le terrorisme, que cela soit en censurant plus efficacement la communication de l’EI, ou en participant à la diffusion de contre-discours.

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