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SpaceX : un 6e atterrissage réussi pour le lanceur Falcon 9

Il y a quelques semaines, SpaceX a réussi à faire atterrir une nouvelle fois le premier étage de son lanceur Falcon 9. Il s’agissait du 6e atterrissage réussi.

Et de six pour SpaceX, six atterrissages réussis pour le premier étage de son lanceur Falcon 9. C’est le 14 août dernier qu’il s’est posé en douceur après son décollage de Cap Canaveral et la mise en orbite du satellite de télécommunications japonais JCSat-16.

Ce sixième atterrissage témoigne de la maitrise atteinte par SpaceX pour faire atterrir le premier étage de son lanceur Falcon 9. C’est d’autant plus vrai que ce nouvel atterrissage en douceur n’était pas évident du tout. Avec son poids de 4,6 tonnes et une mise en orbite à 32 km d’altitude, l’opération n’était pas habituelle avec un lancement qui a nécessité une grande consommation de carburant au lancement, donc une quantité relativement faible de carburant pour le contrôle du retour et de l’atterrissage.

La question de la réutilisabilité

Pour l’heure, SpaceX enchaîne les atterrissages réussis de son lanceur. La grande question va être de savoir s’ils pourront réellement être relancés avec une charge utile. Les choses semblent se préciser.

Tout d’abord, un étage récupéré a déjà réussi un test statique, à savoir un essai de poussée des moteurs réalisé au sol. Il s’agit ensuite de la signature d’un premier contrat avec un client pour réutiliser un étage récupéré.

C’est avec l’entreprise de télécommunication luxembourgeoise SES que SpaceX a signé un contrat pour le lancement en fin d’année d’un satellite commercial à bord d’une fusée Falcon 9 recyclée. Les termes du contrat n’ont pas été précisés lors de son annonce. Par rapport à un lancement traditionnel, le coût devrait être réduit d’environ 30 %, c’est ce qu’Elon Musk avait laissé envisager.

« Nous pensons que des fusées réutilisables vont ouvrir une nouvelle ère des vols spatiaux et faciliter l’accès à l’espace en termes de coûts et de gestion des lancements », a expliqué Martin Halliwell, le responsable technique de SES. La firme luxembourgeoise est un fidèle client de SpaceX. C’est elle qui a été le premier opérateur de satellite à choisir la société américaine en 2013.

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