Spotify a beau enregistrer un chiffre d’affaires en hausse de 74% en 2013, cela n’empêche pas le numéro un mondial de la musique en ligne d’être toujours dans les chiffres rouges.
Selon les comptes annuels de Spotify Technology, le chiffre d’affaires du numéro un mondial de la musique en ligne a bondi de 74% à 746,9 millions d’euros en 2013. Malgré cela, le résultat de son exercice est une perte nette de 57,8 millions d’euros.
Par rapport aux les 86,7 millions d’euros enregistrés en 2012, les résultats de Spotify sont en amélioration. On retient tout de même que, depuis sa création en 2008, la société suédoise n’a toujours pas enregistré de bénéfice.
Avant pas tout à fait. Si le groupe est toujours dans le rouge, ce n’est pas le cas de certains pays, comme la France (311 000 euros) et le Royaume-Uni (2,6 millions de livres).
À l’heure actuelle, Spotify compte plus de 50 millions d’utilisateurs actifs dans 58 pays, principalement en Europe et sur le continent américain, moins en Asie-Pacifique et pas du tout en Afrique. C’est cette extension à la vitesse grand V qui engendre des coûts, comme le nombre de salariés qui est passé d’une moyenne de 958 en 2013 à 1 500 aujourd’hui et prochainement 2 000.
Selon son rapport annuel, 91% des revenus de Spotify proviennent des abonnés payant seulement 9% de la publicité. Au niveau des dépenses, 70% de son chiffre d’affaires est reversé aux ayants droit.
Alors que Spotify, comme ses concurrents, parie sur le déclin du CD au profit du streaming musical, il est bon de souligner que tous les artistes ne suivent pas le mouvement, comme la chanteuse américaine Taylor Swift qui a rompu son contrat il y a quelques semaines pour rejoindre les artistes qui critiquent le streaming pour le manque de revenu qu’il rapporte.
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