Technologie

Virus pour smartphones : une origine mafieuse

Les résultats de l’opération « Dragon Lady » sont surprenants, ils révèlent que 60% des virus sur mobiles sont originaires de dix start-ups mafieuses.

Lancée par Lookout, une entreprise experte en sécurité informatique, l’opération « Dragon Lady » visait à comprendre le modèle économique des attaques visant les smartphones et autres appareils mobiles. En arrivant à la conclusion que dix start-ups d’origine mafieuse étaient à l’origine de 60% des virus sur mobiles, « Dragon Lady » casse le mythe du cybercriminel incarné par de simples geeks.

Selon le rapport final, une victime est typiquement une personne qui recherche des applications ou du contenu populaires gratuits et, surtout, qui possède un appareil sous Android. Et là, ce sont des sites similaires aux sites officiels qui vont proposer des téléchargements d’applications qui sont en réalité pourries par un malware.

Mais ce que les conclusions de « Dragon Lady » révèlent surtout, c’est que la cybercriminalité est suffisamment lucrative pour que des systèmes mafieux s’y intéressent. C’est comme cela que Lookout a mis à jour l’existence de plusieurs start-ups spécialisées dans le codage de programmes malveillants.

Installées en Russie et en Ukraine, ces start-ups travaillent via de larges réseaux d’affiliés qui assurent la promotion de leurs « produits ». Intéressés au pourcentage, les affiliés sont d’autant plus motivés de gagner des revenus en promouvant ces applications malveillantes.

Pour être plus crédibles, les pirates utilisent à outrance les réseaux sociaux, plus particulièrement Twitter. Sur 250 000 comptes passés en revue par Lookout, 50 000 sont exploités par des pirates !

En arrivant à ces conclusions, cette enquête devrait permettre de réduire la menace, car au lieu de lutter contre une multitude de cybercriminels, la lutte peut prioritairement se consacrer contre ces réseaux mafieux.

Pour finir, Lookout ne précise pas si les polices russes et ukrainiennes ont été informées pour donner une suite judiciaire à cette enquête.

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