Windows 11 : nouvelles fonctions Copilot en préversion Insider

Microsoft déploie une nouvelle vague d’améliorations de Windows 11 centrées sur Copilot, avec commande vocale, analyse de l’écran et « actions » capables d’exécuter des tâches courantes. Le déploiement progresse par paliers, avec un accès anticipé via les canaux Windows Insider.

L’essentiel

• Copilot Voice et Vision arrivent, commandes vocales et analyse d’écran.
• La barre des tâches accueille un champ « demander à Copilot ».
• Des « actions » expérimentales exécutent des tâches locales et en ligne.
• Connecteurs Outlook, Gmail, Drive fluidifient la recherche multi-comptes.

L’actualité situe Copilot au cœur de l’expérience Windows 11, afin de mêler texte, voix et vision dans des scénarios concrets. Les préversions destinées aux Insiders doivent confirmer l’utilité réelle de ces outils et la solidité des permissions.

Ce qui change dans Windows 11 en octobre 2025

La mise à jour met Copilot au premier plan avec trois briques complémentaires. La commande vocale permet de s’adresser au système de façon naturelle pour ouvrir un document, lancer un réglage ou demander un résumé. La vision d’écran interprète le contenu affiché pour proposer une aide contextuelle qui évite d’alterner sans cesse entre applications. Enfin, les « actions » enchaînent plusieurs étapes, par exemple renommer une série de fichiers, extraire des éléments d’un PDF puis préparer un courriel.

Microsoft détaille ces nouveautés et leur cadence de disponibilité dans une note dédiée aux « expériences en cours de déploiement », où sont précisées les fonctionnalités testées et les canaux concernés, comme le programme Insider, information exposée dans la page Windows 11 en déploiement avant une diffusion élargie.

Autre évolution majeure, la zone de recherche de la barre des tâches s’ouvre à la conversation avec Copilot. L’idée, rapprocher la recherche locale et l’assistance, afin de retrouver un fichier, démarrer une application ou obtenir une explication sans multiplier les fenêtres. Ce repositionnement, d’abord proposé en aperçu, illustre une convergence entre recherche, commandes et assistance qui sera observée de près sur la stabilité et l’ergonomie, avec une disponibilité graduelle par anneaux de mise à jour et retour d’expérience des Insiders.

Copilot Voice et Vision, usages concrets au quotidien

La commande vocale vise des actions immédiates, ouvrir une présentation, lancer une capture d’écran, désactiver un périphérique ou résumer une page web. La couche Vision, elle, capte le contexte pour expliquer un graphique sous Excel, guider un réglage de confidentialité ou proposer les étapes d’un tutoriel sans quitter l’application active. Le média hispanophone Infobae décrit ces usages et la cible de déploiement, notamment l’ouverture mondiale progressive, dans un article d’Infobae qui illustre les scénarios attendus.

Dans la pratique, la valeur se mesure à la réduction des allers-retours, un utilisateur pouvant demander « explique ce tableau » pendant qu’Excel est au premier plan, ou « récapitule ce PDF » depuis le lecteur. Les « actions » doivent aussi limiter les micro-tâches répétitives lorsque Copilot peut enchaîner une extraction, une conversion et une préparation de message. Les équipes surveilleront la latence, la fiabilité de la reconnaissance et la lisibilité des retours visuels affichés à l’écran pour s’assurer que l’aide reste discrète et utile.

Intégration, connecteurs et agents, ce qui arrive d’abord aux Insiders

Microsoft pousse l’intégration de services pour que Copilot accède, sur permission explicite, à Outlook et OneDrive, mais aussi à Gmail, Google Drive ou Google Calendar. L’intérêt opérationnel tient à la recherche transversale, par exemple retrouver un contrat stocké sur Drive, croiser une date de réunion et préparer une trame Word sans changer de contexte. Cette approche suppose des connecteurs activables à la carte et une gestion fine des autorisations, avec une granularité qui distingue données locales et données en ligne.

Le volet « agents » se structure autour d’actions supervisées capables d’enchaîner des étapes, comme convertir un dossier d’images en PDF puis ouvrir un brouillon de courriel. D’abord limité aux anneaux d’essai, ce mécanisme s’appuie sur des garde-fous visibles dans l’interface, afin que l’utilisateur valide ce que Copilot s’apprête à faire. Côté ergonomie, le recentrage de la barre des tâches sur la conversation illustre clairement ce fil directeur, Copilot devenant un point d’entrée unique pour rechercher, exécuter et expliquer, ce que la presse spécialisée a relevé en présentant Copilot dans la barre des tâches comme une bascule symbolique, avant évaluation par le grand public.

Par cohérence, le contexte plus large de transition de Windows 10 vers Windows 11 renforce l’exposition à ces nouveautés. Les entreprises qui programment la migration peuvent tester plus tôt les workflows d’assistance et ajuster les politiques internes, ce qui facilitera l’adoption une fois la disponibilité générale atteinte. La logique, valider d’abord sur un périmètre pilote, organiser la formation et documenter les cas d’usage pour capitaliser sur les retours.

Confidentialité, limites connues et calendrier de déploiement

Les nouveautés Copilot ne modifient pas un principe clé, l’accès aux données reste borné par des autorisations explicites et réversibles. La vision d’écran s’active à la demande, affiche des indices sur ce qu’elle interprète et ne persiste pas au-delà de la session prévue. Les « actions » expérimentales sont désactivées par défaut et nécessitent une validation, ce qui limite les risques d’automatisme non voulu, notamment dans des environnements sensibles ou réglementés.

Sur le calendrier, plusieurs fonctions arrivent d’abord en préversion pour les Insiders, puis s’ouvrent au grand public par vagues, en fonction des retours et correctifs. Cette marche par itérations est conforme aux pratiques de Microsoft lors des cycles de Windows 11 récents et s’accompagne de communications prudentes dans la presse économique, qui insiste sur l’élargissement progressif et l’évaluation de l’impact sur la productivité, comme l’indique une analyse de Reuters qui replace ces annonces dans la trajectoire des mises à jour du système.

Dans ce cadre, les administrateurs veilleront aux paramètres par défaut, au cloisonnement des données professionnelles et personnelles et au suivi des journaux d’actions. Les utilisateurs finaux, eux, apprécieront surtout la clarté des permissions, la possibilité de désactiver rapidement une fonction jugée intrusive et la présence de contrôles visibles quand Copilot interprète l’écran.

Retombées pratiques, pour qui et pour quoi faire dès aujourd’hui

Pour le grand public, trois gains sont immédiats, obtenir un résumé fiable d’un document affiché, se faire guider pas à pas pour un réglage technique et lancer une tâche répétitive sans ouvrir une cascade de menus. Ces gestes profitent de la vision d’écran et de la conversation intégrée, avec une promesse de fluidité si la latence reste faible et si les retours visuels sont lisibles. Les créateurs de contenu et les étudiants tireront parti des raccourcis qui évitent de changer d’application, par exemple pour résumer une page, citer un passage ou préparer un plan.

Côté professionnels et DSI, la standardisation d’assistants internes pour la documentation, la recherche d’éléments probants ou la préparation de dossiers peut réduire la charge de support. Les politiques d’entreprise restent déterminantes, puisqu’elles cadrent les permissions, la journalisation et l’accès aux connecteurs tiers. La bascule vers une zone Copilot dans la barre des tâches pourrait aussi modifier les habitudes de recherche et de lancement d’applications, à condition d’accompagner les équipes par de courtes formations et des guides de bonnes pratiques.

Dans un contexte de migration active vers Windows 11, ces fonctionnalités deviennent un argument supplémentaire pour planifier des pilotes ciblés. Un groupe restreint d’utilisateurs peut éprouver la commande vocale, la vision d’écran et les actions, remonter des cas d’usage et documenter les limites, avant une extension plus large. Les retours sur la stabilité, la compatibilité applicative et l’accessibilité guideront la suite.

À suivre

Les tests dans les anneaux Insider diront si la conversation dans la barre des tâches remplace utilement la recherche classique et si la vision d’écran conserve une précision suffisante sur des interfaces complexes. Les prochaines étapes attendues concernent l’élargissement contrôlé des « actions », l’ajout de connecteurs tiers et la généralisation au-delà des machines les plus récentes. La progression sera jugée sur trois critères, la rapidité d’exécution, la lisibilité des confirmations et la fiabilité des permissions, avec une communication régulière sur l’ouverture au grand public.