Sciences

Yeti : la preuve de l’existence d’un plantigrade non répertorié ?

Afin de satisfaire la curiosité des cryptozoologues, le professeur de génétique humaine Bryan Sykes a procédé à une centaine d’examens ADN.

C’est afin de pouvoir donner une réponse scientifique aux cryptozoologues, ces personnes qui étudient des animaux dont la réalité n’est pas avérée, que le professeur de génétique humaine Bryan Sykes a procédé à une centaine d’examens ADN.

Pour ce faire, le scientifique de l’université d’Oxford a demandé aux musées et collections privées susceptibles de détenir des poils de Yéti de lui fournir des échantillons.

Après avoir écarté les fibres de verre et substances végétales, Bryan Sykes a sélectionné 36 fragments, ce qui a permis d’extraire 30 ADN.

Comparé avec le génome d’espèces répertoriées, les huit échantillons en provenance de Russie recoupent ceux du cheval, de la vache, de l’ours brun et du raton laveur, ceux des États-Unis de l’ours noir, du porc-épic, du cheval, du mouton, du loup, de la vache et de l’homme.

Alors que cette étude semble démontrer que des décennies de recherches et d’exploration sur le yeti n’ont servi à rien, ce test a tout de même permis de deux échantillons en provenance du Ladakh (Inde) et du Bhoutan correspondent à 100% avec l’ADN d’un fossile d’ours (Ursus Maritimus) vieux de près de 40 000 ans !

Si cette découverte est très loin du yeti, Bigfoot, sasquatch, almasty ou migyur, elle n’en demeure pas moins très importante, car elle correspond à la découverte d’une race de plantigrade non encore répertoriée à ce jour.

D’ailleurs, « Si de tels ours sont répartis dans tout l’Himalaya, ils pourraient bien avoir nourri la légende du yéti », rappelant que « le chasseur qui a tué dans les années 70 la bête du Ladakh, a dit que son comportement est plus agressif vis-à-vis des humains que les espèces locales connues » soulignent les conclusions du rapport de Bryan Sykes.

Alors que la communauté scientifique accueille avec prudence cette découverte en raison de l’aspect parcellaire de la séquence ADN examinée, il n’en demeure pas moins que l’existence de cet ours ouvre de nouvelles perspectives.

C’est dans ce sens que Bryan Sykes serait d’ailleurs en train de préparer une expédition pour observer et approcher ce mystérieux plantigrade. S’agira-t-il alors de la découverte du fameux yeti ?

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