Technologie

Achats in-app : le zèle de Google face à la réticence d’Apple

Pourtant déjà épinglé en matière d’achats in-app, Apple fait preuve d’une grande réticence à modifier son fonctionnement, ce qui n’est pas le cas de Google qui fait de son côté preuve de zèle.

Les achats in-app sont au centre de l’attention depuis que plusieurs procédures ont été entreprises, notamment contre Apple. La firme de Cupertino a d’ailleurs déjà été condamnée à rembourser 32,5 millions de dollars à des consommateurs américains. Cette problématique n’existe pas uniquement aux Etats-unis, le réseau CPC, réunissant les autorités de protection des consommateurs des différents pays membres de l’Union européenne, a en effet transmis en décembre dernier à Apple, à Google et à la Fédération européenne leurs positions communes en matière d’achats in-app.

Dans la continuité de cette initiative, la Commission européenne et des États membres de l’Union européenne annonce faire pression du Apple et Google pour qu’ils acceptent de modifier leur manière de pratiquer, que cela soit au niveau des achats in-app eux-mêmes ou simplement en modifiant la présentation des applications au sujet de la gratuité.

Démontrant tout son zèle, Google annonce que le mot « gratuit » ne sera plus utilisé, d’ici le mois de septembre, pour des applications ou jeux proposant des achats in-app. Par ailleurs, la sécurisation du Play Store a été renforcée afin que les enfants ne puissent plus y faire des achats inconsidérés. Désormais, il faudra saisir un mot de passe avant toutes les transactions au sein des applications.

Alors qu’Apple a déjà été condamné à rembourser 32,5 millions de dollars à des consommateurs américains, on aurait pu espérer la même diligence de la part de la marque à la pomme. Dans la réalité des faits, c’est tout le contraire avec la firme de Cupertino qui semble surtout faire preuve de réticence. De fait, Apple a juste proposé de « se pencher sur la question », sans proposer de solution au niveau de la présentation des applications ou de modification de son système d’autorisation des paiements.

Alors que la Commission européenne n’exclut pas des recours en justice en cas de non obtempération à ses recommandations, Apple semble vouloir jouer la carte de trainer les pieds. Mais est-ce que cette stratégie ne va pas finir par se retourner contre la marque à la pomme ?

Achats in-app : Google montre l’exemple, Apple gagne du temps

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