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Bouygues Telecom veut la fin de l’accord d’itinérance de Free et Orange

À la fin juillet, Bouygues Telecom a saisi l’Autorité de la concurrence pour demander la fin immédiate de l’accord d’itinérance 2G/3G conclu entre Free et Orange.

Bouygues Telecom demande de mettre fin à l'accord d'itinérance de Free et Orange

Pour donner suite à son annonce de bridage des débits 3G en itinérance sur les infrastructures d’Orange, Free a commencé à limiter les débits le 1er septembre. Cette mesure s’inscrit dans le plan de désengagement conclu entre les deux opérateurs à la demande de l’ARCEP. Cette situation n’est pas du goût de Bouygues Telecom.

Alors que l’Autorité avait ordonné une fin anticipée du contrat d’itinérance liant Free et Orange, c’est tout le contraire qui s’est produit aux yeux de Bouygues Telecom. Au lieu de se terminer en 2018 comme c’était initialement prévu, c’est en 2020 que le contrat s’achèvera désormais. C’est pour cette raison que l’opérateur a saisi l’Autorité de la concurrence à la fin du mois de juillet « afin de faire condamner Free Mobile et Orange pour entente ». Selon ce que rapporte l’Express, il est demandé « de mettre fin immédiatement à la prolongation de l’accord d’itinérance signé entre les deux parties le 15 juin ».

Si Bouygues Telecom décide d’attaquer Free et Orange, c’est parce que l’opérateur, suite à l’échec de son rachat par Orange, veut montrer les dents sur un marché très concurrentiel. Dès lors, comment le faire si un rival peut faire valoir un avantage qui a été prolongé de deux ans. Malgré le bridage des débits, l’avantage concurrentiel de Free est énorme vu que les abonnés peuvent toujours téléphoner !

Une nième attaque de Bouygues contre l’accord liant Free et Orange

Cette attaque de Bouygues Telecom, contre l’accord d’itinérance qui lie Free et Orange, n’est pas la première de l’opérateur. Dans ses précédentes attaques, l’opérateur s’en était notamment pris au rôle d’encadrement de l’ARCEP pour son attitude partiale en l’accusant d’avoir accordé « des avantages considérables » à Free. Ce qu’il oublie de dire, c’est que c’est cette même autorité qui lui avait accordé le droit de réutiliser la bande des 1 800 MHz pour la 4G, avant tous les autres.

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