Technologie

Facebook est devenu un thermomètre social… et politique

Comment le travail à distance transforme le monde professionnel et améliore la qualité de vie professionnelle et personnelle

Le réseau social Facebook est le deuxième site le plus visité au monde après Google. Il compte actuellement plus de 500 millions de membres actifs, dont environ 3 905 080 Marocains.

Nous sommes environ 3 905 080 Marocains à surfer sur Facebook à l’heure actuelle. Le chiffre a été communiqué par le site d’analyses statistiques des médias sociaux, SocialBakers, repris dans le deuxième Rapport arabe des médias sociaux.

Pour Marouane Harmach, consultant en Intelligence Economique et réseaux sociaux, « Facebook devient un outil incontournable au niveau personnel et même professionnel. Les entreprises et les organisations ont compris l’importance de ce média, et commencent à l’utiliser pour communiquer et interagir avec leur environnement, même si cet usage reste encore à ses balbutiements au Maroc.»

Si la part de Facebook Maroc dans la population Facebook Maghreb est de 42%, le taux de pénétration au Maroc est de 12,35%, soit le taux moyen de pénétration de ce site dans monde arabe (12%). Par sexe, et loin des idées reçues voulant que le mâle l’emporte, la parité n’est pas loin au Maroc. Sur le site de Mark Zuckerberg, le rapport est de 62% pour les hommes, contre 38% pour les femmes.

Le canal de la liberté

Pour ce qui est de la répartition par tranche d’âge, les plus actifs sont les 18-24 ans avec un taux de 42%. Suivent dans ce classement les 25-34 ans avec un taux de 24% et enfin les 16-17 ans avec un taux de 13%. Sans surprise, nos vieux n’utilisent pas ce « machin » : à partir de 55 ans le taux tombe à 1%…

Pour notre consultant, « les Marocains utilisent Facebook comme média social pour s’informer, s’exprimer, draguer, communiquer avec leurs proches et mobiliser les gens autour des causes qui les concernent… ». D’autant plus que lors du printemps arabe, ce réseau social est devenu un outil de révolution et un espace de contestation. « L’effet Printemps arabe est clairement palpable, les pics d’abonnement à Facebook sont reliés aux évènements majeurs : les événements de Sidi Bouzid en Tunisie, le départ de Moubarak, les manifestations du Mouvementent du 20 février au Maroc, les deux discours royaux… », conclut-il. Autant dire que plus qu’un site, Facebook est devenu un thermomètre social… et politique.

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