Technologie

La fin des data center terrestre ? Microsoft les imagine sous l’eau !

Est-ce que les data center terrestres tel que nous les connaissons aujourd’hui vont disparaitre ? Certainement pas en raison des besoins croissants en matière d’internet. Par contre, pour Microsoft, ils pourraient être sous l’eau !

En raison de la croissance contenue du web et du cloud, les besoins en matière de data center ne cessent d’augmenter. Le principal problème de ces infrastructures se situe au niveau du refroidissement. Alors que les serveurs ont tendance à chauffer, il faut les maintenir à environ 20°C pour pas qu’ils tombent en panne.

La solution actuellement utilisée consiste à tout climatiser, ce qui nécessite un gros investissement énergétique. C’est pour cette raison que Microsoft travaille sur une autre solution qui ne nécessiterait pas de refroidissement. L’idée est simple, il s’agirait simplement d’installer les futurs data center sous l’eau.

Cette idée vous semble farfelue ? Pas tant que cela. L’été dernier, dans le plus grand secret, un container de 17 tonnes a été plongé au large des côtes californiennes, près de la ville de San Luis Obispo. Ce container fait partie du projet Natick consistant à installer un centre de calcul sous la surface d’un océan dans le but qu’il soit refroidi sans nécessité un coûteux système de climatisation. C’est seulement ce lundi que Microsoft a dévoilé l’existence de ce projet. Le container en question disposait d’une puissance équivalente à celle de 300 ordinateurs de bureau. L’essai a duré trois mois.

L’autre avantage des data center sous-marin est qu’ils pourraient utiliser l’énergie des mouvements de la mer pour être alimenté, ce qui serait aussi un moyen de réduire la facture énergétique. Par ailleurs, l’emplacement près des côtes est stratégique : « La moitié de la population mondiale vit à moins de 200 kilomètres de la mer », souligne Microsoft.

Pour l’heure, Microsoft n’en est qu’au stade de prototype. Il est d’ores et déjà prévu un nouvel essai, mais cette fois avec un container trois fois plus grand que le précédent. Selon le New York Times, cet essai pourrait se faire l’année prochaine en Floride ou au nord de l’Europe.

Le dernier avantage des data center sous-marin est qu’ils pourraient être déployés en seulement 3 mois au lieu de 2 ans. Ce gain de temps n’est pas négligeable, sans oublier l’économie foncière que cela apporte. Par contre, cela pose bien évidemment la question de la maintenance. Sous l’eau, les contrôles de routine du personnel sont impossibles. Il faut donc que l’installation soit le plus fiable possible.

Si cet article a captivé votre intérêt, vous trouverez certainement les prochains tout aussi passionnants. Assurez-vous de ne rien manquer en vous abonnant à linformatique.org sur Google News. Suivez-nous aussi sur Facebook et Twitter.

Un commentaire

  1. Est-ce que cette nouvelle innovation que va apporter par Microsoft pourra devenir aussi populaire et aussi efficace que le sauvegarde de données numérique via le Cloud Computing? Après tout, pourquoi pas? Rappellons-nous qu’avant que le Cloud a été lancé nous nous sommes sans doute dit que est-ce que cela va fonctionner? Pourtant, le concept est actuellement très utilisé, voire même conseillé. A vrai dire, je suis impatient de voir le résultat que ça va donner.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page