Technologie

Google Glass : et maintenant la fermeture des boutiques Glass Basecamps

La liste des indices démontrant que le projet des Google Glass est au point mort ne cesse de s’allonger. C’est au tour des boutiques Glass Basecamps de fermer.

Les Google Glass semblent de plus en plus être un projet qui a du plomb dans l’aile ou qui serait au point mort. De nombreux indices convergent dans ce sens :

· Sergey Brin, cofondateur de Google et habitué à porter les lunettes connectées en public, fait désormais des exceptions.
· Les Google Glass ne font désormais plus les honneurs de la communication officielle de la firme de Mountain View.
· De nombreux développeurs ont abandonné leurs projets autour des Google Glass, faute de clients, mais aussi en raison des limitations des lunettes.
· Plusieurs salariés clés du projet Google Glass ont quitté la firme californienne au cours des six derniers mois, notamment le développeur principal Babak Parviz, le responsable de l’ingénierie Adrian Wong et le directeur des relations avec les développeurs, Ossama Alami.
· Le consortium mis en place par Google Ventures, Kleiner Perkins Caufield & Byers et Andreessen Horowitz, censé financer des projets basés sur les Google Glass a supprimé son site.

En maintenant on apprend que Google a décidé de fermer les Glass Basecamps, ces boutiques qui permettaient aux éventuels clients de tester des Google Glass et éventuellement de les acheter.

Ce n’est pas l’explication, « Maintenant que nous constatons que la majorité de nos ventes et demandes de support technique se réalisent en ligne ou au téléphone, nous nous concentrons désormais davantage sur ces moyens », qui rend crédible cette fermeture.

De fait, même si Google maintient officiellement son discours de vouloir toujours investir dans ce projet, l’ensemble de ces points mis bout à bout fait craindre le pire pour les Google Glass surtout qu’il faut encore ajouter la multiplication des restrictions qui entourent ces lunettes connectées, comme leurs interdictions dans certains cinémas ou lorsqu’on conduit, sans parler des inquiétudes des consommateurs et des États face aux risques de violations de la vie privée et de la sécurité.

De fait, Juniper Research estime que les Google Glass ne pourraient être acceptées que lorsque ces dernières préoccupations seront résolues ou apaisées, c’est-à-dire pas avant 4 ou 5 ans.

Dans un avenir proche, le futur des Google Glass pourrait donc se résumer à certains marchés de niche B2B, comme dans les hôpitaux ou à la SNCF.

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