Technologie

Google veut se relancer dans l’e-commerce

Dans le but de mieux concurrencer Amazon sur le marché de l’e-commerce, Google compte améliorer les fonctionnalités de son service Google Shopping.

À l’heure actuelle, 39% des acheteurs en ligne américains commencent leurs recherches sur Amazon lors d’un achat contre seulement 11% sur le moteur de recherche de Google. En 2009, la situation était respectivement de 18% et 24%, preuve que la firme de Mountain View a perdue beaucoup de terrain face au géant de l’e-commerce.

C’est pour tenter de redresser la barre que Google compte désormais améliorer les fonctionnalités de son service Google Shopping. Interrogée à ce sujet, une porte-parole de la firme de Mountain View a déclaré : « Nous explorons et testons de nombreuses idées pour améliorer l’expérience des consommateurs en continu. Nous n’avons rien à annoncer ».

Alors que Google renvoie pour le moment vers les sites marchands, la première idée serait de rationaliser le shopping en ligne pour que les utilisateurs restent sur ses services. Il s’agirait donc que Google Shopping fasse office d’intermédiaire. Concrètement, les informations de facturation et de paiement seraient collectées par Google avant d’être transmises au site marchand concerné, mais sans que l’utilisateur s’y rende. Cette approche devrait permettre une rationalisation de la recherche de produits à acheter, mais surtout permettre de faire profiter les internautes de publicités ciblées concernant leurs intentions d’achat.

Dans le but de pouvoir mettre en place cette solution, Google serait déjà en négociations avec de grandes chaines, notamment Toys « R » Us et Neiman Marcus Group.
Moyennant une cotisation annuelle de 79 dollars, les clients d’Amazon peuvent s’inscrire au programme Prime. Principal avantage, les livraisons sont garanties sous 48 heures. Google propose bien une solution de livraison express le jour même, mais uniquement pour certains articles et seulement dans quelques villes. L’idée de la firme de Mountain View serait de s’inspirer de son concurrent pour proposer une solution de livraison rapide à plus large échelle, moyennant un abonnement.

Alors que le système Apple Pay permet de faire des achats en un seul clic, une fonctionnalité également disponible sur Facebook et chez Amazon, Google songe également à introduire un bouton « Buy Now » (« Acheter maintenant ») pour pouvoir réaliser des achats en un seul clic sur Google Shopping.

Des discussions dans ce sens avec des commerçants en lignes auraient déjà eu lieu vu que certains retours d’informations évoquent un accueil positif, surtout du fait que ce bouton permettrait aux détaillants de conserver le contrôle d’image de leur produit lorsqu’ils sont présentés aux internautes-acheteurs.

Si Google semble avoir plusieurs idées pour se relancer sur l’e-commerce, la partie n’est de loin pas gagnée. En effet, le géant de l’internet devra tenir compte du fait que de plus en plus d’internautes sont en fait des mobinautes qui utilisent leurs smartphones ou leurs tablettes pour acheter en ligne. Le hic est que de nombreux sites marchands proposent déjà leurs applications.

En attendant de connaitre exactement ce que Google va proposer comme nouvelles fonctionnalités pour relancer son Google Shopping, il est certain que des modifications interviendront plus ou moins rapidement pour mettre en avant les produits commerciaux vus qu’une fuite laisse présager que Google serait déjà en train de tester des nouveautés auprès de certains utilisateurs cobayes.

Il est à souligner qu’au mois de novembre, un test inopiné de Google concernait des vêtements pour femmes de la marque Urban Outfitters. Plutôt que de présenter un lien vers le site de la marque, une page Google Shopping affichait des dizaines de produits en détail. Le hic est que la marque n’avait pas donné son accord. Au sujet de cette affaire, le consultant en marketing Larry Kim a écrit que Google « a volé le trafic » du site web. Urban Outfitters n’a pour sa part pas souhaité faire de commentaire.

Le commerce en ligne s’annonce donc très problématique. N’étant pas directement commerçant lui-même, Google devra être très prudent pour préserver la chèvre et le chou.

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Un commentaire

  1. Désolé, mais quand, dans le prix d’un DVD vierge, il y a 85% de taxes, soi-disant pour payer les copyrights, je ne vois pas la raison qui empêche les pirates … de pirater.

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