L’art attendait le numérique, celui-ci vient à lui grâce à Florent Aziosmanoff. Il a utilisé les technologies numériques et l’intelligence artificielle pour donner un semblant de « vie » à la célèbre et mystérieuse Joconde.
Florent Aziosmanoff, de l’institut de l’internet de multimédia de la défense, a initié « Living Joconde » avec son équipe. Le but était d’utiliser des techniques numériques, comme un Kinect, pour que le tableau puisse interpréter les mouvements dans son entourage pour que son intelligence artificielle traduise cela en petit mouvement de la tête, expressions du visage, etc.
Alors que les traits de Mona Lisa sont mondialement connus, les concepteurs de « Living Joconde » précisent que les mouvements sont « légers », le but n’étant pas d’effrayer non plus les amateurs d’art.
« Elle n’aime pas trop qu’on s’agite, qu’on se colle à elle. C’est un personnage qui fonctionne avec indépendance », a expliqué Florent Aziosmanoff.
« On a essayé de retranscrire la personnalité de Mona Lisa d’après les recherches », a-t-il ajouté en précisant que le projet a mobilisé une quarantaine de personnes durant près d’une année.
Parmi les réactions possibles de cette Mona Lisa numérique, elle peut sourire et bouder, changer d’expressions de visage, ou encore avoir des gestes de la tête vers la gauche ou la droite. Ses réactions varient selon l’humeur de la « Dame » de Léonard De Vinci grâce à son intelligence artificielle.
« La Joconde est reconnue comme le premier tableau peut-être qui réussissait à rendre vivante une personne devant son spectateur », ajoute Florent Aziosmanoff, pour souligner que son travail n’est en fait que le prolongement de celui de Léonard de Vinci.
Ses ambitions sont d’aller plus loin, de transformer cette « Living Joconde » pour lui sonner une forme commerciale. Par exemple, sous la forme d’une chainette à mettre autour du cou, un médaillon contenant le tableau numérique en miniature à même de séduire aussi bien à un jeune branché, qu’un adepte de l’art. [VIDÉO]