OpenAI teste un palier plus accessible appelé ChatGPT Go, avec un prix annoncé autour de cinq dollars et des limites supérieures à la version gratuite. L’offre se positionne entre l’accès gratuit et Plus, avec des fonctions renforcées sans viser les usages intensifs.
L’essentiel
- Palier intermédiaire nommé ChatGPT Go avec prix proche de cinq dollars.
- Accès à GPT-5, messages et téléchargements élargis, création d’images améliorée.
- Recherche profonde limitée et mémoire plus longue selon les premiers retours.
- Disponibilité restreinte à quelques régions, déploiement progressif envisagé.
OpenAI cherche à élargir l’accès à ses modèles en introduisant un palier économique qui comble l’écart entre la formule gratuite et l’abonnement Plus. L’idée consiste à offrir davantage de capacité et quelques outils clés, sans les plafonds généreux ni les fonctions avancées destinées aux utilisateurs intensifs. Les premiers éléments publics décrivent une offre resserrée, pensée pour convertir des utilisateurs occasionnels qui butent sur les limites gratuites.
Ce que propose ChatGPT Go aujourd’hui
Les indices disponibles convergent vers une formule qui inclut l’accès à GPT-5, un volume de messages et de téléversements élargi, une création d’images plus généreuse, une mémoire étendue et une « recherche profonde » en quantité limitée, un décryptage de Windows Central le résume clairement. L’ensemble vise une montée en puissance concrète de l’expérience, sans promettre l’arsenal complet des niveaux supérieurs.
Cette approche répond à une attente simple, disposer de marges supplémentaires pour travailler avec fichiers, images et analyses sans passer tout de suite sur un abonnement onéreux. Elle ouvre aussi la porte à des cas d’usage plus continus, par exemple l’étude, la planification ou l’assistance quotidienne, tout en gardant des garde-fous sur les volumes.
Où et à quel prix il s’affiche
Les premiers articles évoquent un tarif proche de cinq dollars, parfois présenté autour de 4,80 dollars selon les captures de la page tarifs, une synthèse d’Infobae met en avant cet ordre de grandeur. La mention « seulement dans certaines régions » apparaît dans les descriptions, signe d’un déploiement progressif qui commence sur des marchés tests.
Des mises à jour signalent aussi l’apparition de prix en plusieurs devises dans l’interface, indice que l’extension géographique est envisagée au-delà d’un seul pays, une mise au point de BleepingComputer en dresse les contours. À ce stade, la disponibilité reste inégale et la grille exacte peut varier, ce qui appelle à vérifier l’onglet Abonnements au moment de la souscription.
Quelle différence avec Plus et Pro
ChatGPT Plus conserve des avantages marqués, limites plus hautes et accès privilégié à certaines fonctionnalités, tandis que Pro vise les usages intensifs et la régularité de performances. Dans cette hiérarchie, Go se positionne comme une marche d’entrée payante pour dépasser les contraintes de la version gratuite, une synthèse de Tom’s Guide situe clairement ce palier intermédiaire. L’objectif n’est pas de rivaliser avec les plafonds et la vélocité des offres supérieures, plutôt d’offrir un confort supplémentaire suffisant pour un usage quotidien.
Pour un indépendant, un étudiant ou un créateur occasionnel, le rapport capacités-prix peut devenir déterminant, d’autant que certaines tâches, comme les échanges avec pièces jointes, l’exploration de données tabulaires ou le prototypage d’images, gagnent en fluidité à mesure que les limites augmentent. Les équipes, elles, garderont l’intérêt des plans Team ou Enterprise pour la gestion et la conformité.
Pourquoi OpenAI teste un palier à bas coût
Un prix d’appel élargi peut convertir des millions d’utilisateurs gratuits qui hésitent à franchir le cap de Plus, surtout dans des régions sensibles au pouvoir d’achat. La marque y gagne un meilleur engagement produit, un apprentissage sur les usages intermédiaires et une base prête à monter en gamme si les besoins évoluent. Cette stratégie répond aussi à un contexte concurrentiel intense où les offres se multiplient et où la différenciation passe autant par l’expérience que par le tarif.
Ce positionnement crée en outre un sas d’entrée pour des cas d’usage pédagogiques et professionnels légers, en limitant la frustration liée aux plafonds. La réussite dépendra toutefois de la clarté des limites, de la stabilité des performances et d’une disponibilité qui ne laisse pas l’impression d’un produit réservé à quelques marchés.
Ce que cela change pour les usages au quotidien
Pour un utilisateur qui se heurte souvent aux plafonds gratuits, Go peut débloquer des workflows simples, par exemple traiter un lot de fichiers, faire réviser un devoir, obtenir des visuels exploratoires ou analyser rapidement un tableau. La présence de GPT-5 et d’outils renforcés donne de la latitude pour itérer, sans écraser le budget.
La frontière avec Plus restera néanmoins tangible si l’on cherche des volumes très élevés, des temps de réponse plus constants ou des fonctionnalités premium étendues. Le bon réflexe consiste à mesurer ses besoins réels pendant quelques semaines, puis à décider d’un éventuel passage à Plus si l’on atteint régulièrement les limites de Go.