Technologie

Uber : une étude qui va mettre de l’huile sur le feu

Depuis qu’Uber est arrivé, le service de véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) a suscité la grogne des taxis. Une étude récente va ajouter de l’huile sur le feu.

« Il y a deux villes qui sont les pires au monde pour trouver un taxi, Paris et San Francisco », avait déclaré Travis Kalanick, en 2012, deux ans après le lancement d’Uber. Devenu le roi du véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC), Uber est en fait en passe de révolutionner le transport urbain.

« L’idée d’appuyer sur un bouton pour trouver un chauffeur était magique », une idée qui a permis à Uber d’afficher une insolente réussite presque partout dans le monde.

Les taxis ont bien évidemment réagi, mais aussi les politiques qui multiplient les décisions de justice pour faire barrage à son expansion.

Alors que la situation est déjà critique, une étude publiée ce jeudi va certainement mettre de l’huile sur le feu. Première du genre, cette étude révèle en effet que les revenus des chauffeurs d’Uber sont substantiellement plus élevés que ceux des taxis.

En moyenne, un chauffeur Uber gagne 6 dollars de plus par heure que leurs concurrents professionnels sur le territoire américain. Si cet écart n’est que de 4,60 dollars à Washington, il passe à 10 dollars à San Francisco, et s’envole même à 15 dollars à New York.

Alors que la jeune entreprise revendique 162 037 chauffeurs actifs sur le sol américain au mois de décembre dernier, Alan Krueger, économiste à l’université de Princeton, déclare : « J’ai été choqué par le nombre de chauffeurs qui avaient déjà un emploi avant de commencer. Ils n’ont pas rejoint Uber par désespoir, mais parce qu’il offrait une opportunité d’augmenter leurs revenus et mettre du beurre dans les épinards. »

Cette étude, alliée à la concurrence d’Uber aux taxis, soutenus par des propos de Travis Kalanick qui frisent l’impolitesse, comme lorsqu’il a déclaré que « Nous sommes dans une véritable bataille politique, le candidat c’est Uber et notre adversaire, c’est un connard nommé taxi », font qu’Uber a aujourd’hui mauvaise presse, même si sa réussite n’en semble pas affectée outre mesure. Est-ce que cela va durer ?

Un commentaire

  1. Tout ca est totalement faux. Il veut le faire croire. Le seul qui gagne, c’est lui. Les chauffeurs se font avoir, car lorsque le fisc va leurs tomber dessus, cela leurs coûtera bien plus chère. On se fait tous Berner…

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