Technologie

Voiture autonome : 766 km sans conducteur sur le Périphérique parisien

L’équipementier Valeo a fait la démonstration de son système Cruise4U en faisant rouler une VW sur 766 km sans conducteur sur le Périphérique parisien.

Au fil de ses nombreuses années de test, la Google Car a accumulé des millions de kilomètres sans conducteur. Dès lors, lorsque Valeo parle d’un essai de 766 km, cela peut sembler dérisoire.

Mais lorsqu’il est précisé que le test s’est fait sur la voie la plus encombrée de France, le fameux Boulevard périphérique parisien, à la vitesse légale sur voie rapide, cette démonstration prend une tout autre dimension. Pour finir d’enfoncer le clou, il faut encore préciser que les 766 km parcourus sans conducteur ont été réalisés en 24 heures.

C’est à l’occasion du Congrès mondial ITS Bordeaux 2015 que Valeo avait présenté son système expérimental Cruise4U de conduite autonome. Alors qu’un prototype avait déjà parcouru plus de 21 000 km aux États-Unis cet été, c’est sur le Boulevard périphérique parisien que l’équipementier a voulu étudier le comportement de son système, dans un espace de conduite complexe.

C’est grâce à une combinaison de caméras développées par Valeo que le véhicule dispose d’un champ de vision capable de détecter un obstacle situé entre 10 centimètres et plus de 200 mètres. Le fabricant français a également mis au point un logiciel qui peut traiter en temps réel toutes les informations reçues afin d’adapter rapidement la conduite du véhicule au moindre changement de condition. Selon un communiqué de l’entreprise, « près de 99 % de la distance et du temps ont été réalisé en mode autonome », c’est-à-dire sans que la personne à bord de la voiture touche le volant ou les pédales de la VW qui a servi à réaliser ce test.

En parcourant 766 km, la VW équipée du système Valeo Cruise4U a réalisé plus de vingt fois le tour de Paris sur la voie la plus encombrée de France, une première pour une voiture autonome. Alors que cette voie de circulation longue de 35 kilomètres confronte les automobilistes à de nombreuses difficultés, le pilotage automatique a dû gérer les mêmes dangers et situations délicates. Comme la priorité aux véhicules qui s’insèrent par la droite, l’usage du « un sur deux » lorsque la colonne de véhicules se fait dense et continue, ou encore ne pas empiéter sur la voie virtuelle entre deux files utilisée par les motards pressés, sans oublier le mépris total des distances de sécurité de nombreux automobilistes.

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