Technologie

Facebook Messenger se robotise, déjà 11 000 bots pour discuter avec vous

Facebook avait annoncé l’arrivée des bots, ils sont désormais là. Ils sont déjà plus de 11 000 dans Messenger pour vous répondre, et cela va continuer.

C’est à l’occasion de sa conférence F8, en avril dernier, que Facebook a annoncé le lancement de son Bot Store. Par bots, il faut comprendre des robots virtuels capables de réagir avec les utilisateurs. Pour le réseau social, cela a aussi été l’occasion d’annoncer Facebook M, l’arrivée des chats bots, des assistants qui posséderont des capacités qui s’apparenteront à celles déjà proposées par Siri, Google Now, Cortana ou encore Amazon Echo.

La firme de Menlo Park avance bien dans sa stratégie de robotisation vu que David Marcus, vice-président des services de messagerie, a annoncé que plus de 11 000 bots ont déjà été créés depuis le lancement de Messenger Platform. Il a également précisé que plus de 23 000 développeurs se sont inscrits sur la plate-forme. « Nous considérons que c’est un succès », souligne-t-il.

Il a reconnu que « les premiers bots n’étaient pas tous de qualité. De la même manière qu’il y a eu beaucoup de sites atroces au début du Web ». Il met tout de même en exergue qu’« Aujourd’hui, nous avons suffisamment de recul pour voir ce qui fonctionne. Voyage SNCF en France ou encore American Express aux États unis marchent très bien, par exemple. »

D’autres bots à venir

« Nous travaillons maintenant à ce que toutes les interactions ne soient pas forcément conversationnelles. Que les gens puissent cliquer sur des images ou sur une liste de réponses possibles sans avoir besoin de prendre la peine d’écrire », précise le vice-président des services de messagerie. Il ajoute : « On espère lancer aussi très bientôt la possibilité de commander une pizza ou un taxi depuis un bot dans Facebook Messenger en France comme c’est déjà le cas aux États-Unis ».

Au sujet de Facebook M, David Marcus confie que « nous serons en mesure de l’intégrer dans nos serveurs d’ici deux ou trois ans. Le projet est piloté par Alexandre Lebrun ». « Pour le moment, nous testons Facebook M à toute petite échelle aux États-Unis et nous comptons l’ouvrir à des développeurs tiers », ajoute-t-il.

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