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Google choisit abc.xyz pour Alphabet, ce qui attise la voracité des squatters

Google a annoncé la création de la holding Alphabet et le choix de l’URL abc.xyz. Dans la foulée, les squatters d’URL se ruent sur les domaines en .xyz.

Google choisit abc.xyz pour Alphabet, ce qui attise la voracité des squatters

En début de semaine, Google a annoncé la création de la holding Alphabet pour chapeauter toutes les activités du géant de l’internet. Alors que l’URL de cette nouvelle entité ne peut pas être alphabet.com vu que celle-ci appartient à BMW, le groupe de Mountain View a décidé d’innover en choisissant abc.xyz, ce qui est également une référence directe à l’alphabète.

En agissant de la sorte, Google a provoqué une ruée sur les noms de domaines en .xyz. C’est ainsi que les domaines googlecars.xyz, googlefiber.xyz, googledocs.xyz ou encore alphebetventure.xyz ont très rapidement été achetés.

De prime abord, tout laisse à penser que Google a fait une razzia des noms de domaines qui pourraient lui servir. En fait, pas du tout. Ces sites, ainsi que des dizaines faisant référence à la firme de Mountain View, n’ont pas été réservés par Google.

Par exemple, googlecars.xyz a été acquis par Anil Annepu, une personne habitant Austin (Texas, États-Unis).

Le fait que Google opte pour l’URL abc.xyz a en fait attisé la voracité des squatters d’URL, ces personnes qui s’accaparent des noms de domaines avant que les marques ou entreprises puissent le faire.

Pourquoi squatter une URL ?

La question qui se pose est bien évidemment de savoir pourquoi ces personnes agissent de la sorte. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter.

La première possibilité est en fait une histoire de gros sous. En possédant l’URL, le propriétaire espère qu’une marque ou une entreprise soit prête à mettre le prix pour se l’approprier. De fait, cette activité ne serait qu’un moyen de se faire de l’argent.

Dans un autre cas de figure, l’idée serait de profiter de la notoriété de la marque pour mettre en ligne un site qui proposerait de la publicité, ce qui serait aussi un moyen de se faire de l’argent.

La troisième solution est certainement la pire de toutes. Il s’agirait de mettre en ligne un site similaire à celui de la marque simplement dans le but de tromper l’internaute, bien évidemment avec l’idée de frauder les personnes crédules.

Concrètement, l’idée serait que Google décide par exemple de racheter l’URL googlecars.xyz dans le premier cas, que la page googlecars.xyz affiche de la pub dans le second scénario, ou que googlecars.xyz propose un site proche de celui de Google pour tromper les internautes dans le dernier cas.

Contacté au sujet de ses intentions avec le domaine googlecars.xyz, Anil Annepu a indiqué que « l’achat de domaine est mon passe-temps » et aussi « ne pas avoir de plans particuliers pour le moment ».

Lutter contre les squatters

Si Google compte faire l’acquisition de ses domaines, il pourrait mandater ses avocats pour qu’ils utilisent la procédure de contestation mise en place par l’ICANN, la méthode généralement utilisée par les entreprises pour récupérer un nom de domaine.

La firme de Mountain View pour aussi faire comme Verizon, c’est-à-dire attaquer en justice par le biais d’une Cour fédérale.

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