Technologie

L’eurodéputé Marc Tarabella dénonce les violations de l’appli Tinder

L’application mobile Tinder, ainsi que d’autres applis, viole le droit européen. C’est ce que dénonce l’eurodéputé Marc Tarabella en demandant l’ouverture d’une enquête.

Est-ce que la Commission européenne va ouvrir une enquête contre Tinder ? C’est en tout cas ce que demande l’eurodéputé belge Marc Tarabella (PS). Il s’inquiète de « la réutilisation des données des consommateurs et des photos, même après la désactivation d’un compte ». Plus globalement, il dénonce les conditions d’utilisation imposées par Tinder et d’autres applications mobiles, en violation au droit européen.

En demandant à ce qu’une enquête soit ouverte sur ces applications, il a également déclaré que « d’une manière plus globale, nous demandons aussi que la Commission fasse la chasse à toutes les entreprises qui instaurent des clauses abusives dans les applications mobiles et sanctionnent lourdement les coupables. Le consommateur européen doit pouvoir choisir ce qu’il veut partager comme information avec des tiers, mais il est encore trop souvent victime du manque de transparence orchestré par des entreprises peu scrupuleuses ».

D’autres applications mobiles également visées

Ce n’est pas seulement l’application Tinder qui est pointée du doigt par l’eurodéputé Marc Tarabella. Il dénonce également l’application mobile Runkeeper permettant d’enregistrer ses performances de jogging, un logiciel qui collecterait et transmettrait des données de l’utilisateur à son insu, même lorsqu’elle est inactive. L’application de rencontres géolocalisées Happn est également dans le collimateur.

Il est à noter qu’une plainte pour non-respect de la vie privée a déjà été déposée contre Runkeeper par le Conseil norvégien des consommateurs (NCC). La même NCC pointe également du doigt les pratiques de Tinder et Happn. En clair, l’eurodéputé Marc Tarabella ne semble que reprendre les inquiétudes soulevées en Norvège.

La question du respect de la vie privée est une question qui est de plus en plus prise au sérieux par l’Europe. C’est par exemple aussi le cas de Microsoft qui a été mis en demeure par la CNIL pour la trop grande curiosité de Windows 10. C’est aussi le cas de Facebook et d’autres applications.

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