Technologie

Les voitures autonomes vont pouvoir rouler sur les routes françaises

À des fins expérimentales, le gouvernement français a autorisé la circulation sur la voie publique des véhicules autonomes. Les voitures sans conducteur vont donc pouvoir rouler dans l’Hexagone.

Lorsqu’on parle de l’expérimentation des voitures autonomes sans conducteur, on pense immanquablement à la Google Car et à la Californie où les essais sur routes ouvertes sont autorisés. Il sera bientôt plus nécessaire d’aller si loin pour croiser un tel véhicule à un feu rouge. Le gouvernement français vient en effet de donner son feu vert.

C’est en effet ce mercredi que le gouvernement français a autorisé la circulation sur la voie publique des véhicules autonomes. Pour l’heure, il ne s’agit que d’une autorisation à des fins d’expérimentation. Il est également dit que ce feu vert vise aussi à préparer la mise en place d’un cadre législatif pour encadrer cette nouvelle forme de mobilité.

Un feu vert pour les voitures autonomes pour des questions de sécurité routière

Dans le compte-rendu du Conseil des ministres, il est indiqué que « ces voitures disposant de systèmes d’aides à la conduite ou sans chauffeur sont une étape incontournable vers une mobilité apaisée, une régulation et une sécurisation des trafics, et des transports plus efficaces et plus respectueux de l’environnement. Ils constituent l’avenir de l’industrie automobile ». Il est aussi indiqué que l’ordonnance adoptée servira « à la construction d’un cadre réglementaire solide au travers d’un décret en Conseil d’État » et que « la France soit reconnue comme une terre d’expérimentation du véhicule autonome, un centre d’excellence de l’intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes, afin de préparer les nouvelles mobilités de demain ».

Le texte précise également que les véhicules autonomes « devraient posséder des capacités de réaction et d’adaptation supérieures à celles d’un conducteur humain et ainsi commettre moins d’erreurs que ce dernier sujet à la fatigue, l’alcool, la distraction ou l’inexpérience ». Il dit aussi qu’il représente « une piste de progrès prometteuse pour la sécurité routière ».

Alors que Chrysler, Daimler ou encore Google privilégient pour le moment la Californie, la décision de la France pourrait donner des idées à certains constructeurs de venir faire des essais dans l’Hexagone. Cela serait certainement une excellente chose en imaginant des centres de recherche associés qui pourraient s’implanter en même temps.

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