Samsung joue la carte de la finesse avec le Galaxy S25 Edge

Marion Lefèvre
Rédigé par Marion Lefèvre
Les trois coloris du Galaxy S25 Edge alignés, avec mention de Galaxy AI
Le Galaxy S25 Edge se décline en trois finitions titane — noir, bleu glacier et argent — et s’appuie sur l’IA pour réinventer l’expérience mobile. Source : Samsung

Finesse extrême, intelligence artificielle embarquée, lancement stratégique avant Apple : Samsung avance ses pions. Mais sous l’enveloppe brillante du Galaxy S25 Edge, que dit vraiment ce smartphone du futur que se disputent les géants du secteur ?

Il mesure 5,8 millimètres d’épaisseur, à peine plus qu’un stylo, et promet de tenir dans n’importe quelle poche sans renoncer à la puissance. Le Galaxy S25 Edge, dévoilé cette semaine par Samsung, incarne la nouvelle frontière du smartphone : celle où l’ultra-fin épouse l’ultra-intelligent. Équipé d’un écran AMOLED QHD+ de 6,7 pouces, il embarque une batterie de 3 900 mAh et un capteur principal de 200 mégapixels. L’appareil assume des compromis : pas de zoom optique, pas de téléobjectif, mais une esthétique radicale, presque conceptuelle.

Côté interface, c’est l’intelligence artificielle qui mène la danse. Résumé de mails, reconnaissance d’objets via la caméra, réponses instantanées : les fonctions de Galaxy AI s’activent sans effort, presque intuitivement. Le Snapdragon 8 Gen 3 (rebaptisé ici Snapdragon 8 Elite) et One UI 7 sous Android 15 assurent une fluidité constante, sans accrocs visibles. L’objectif : ne plus chercher une fonction, mais la convoquer à la voix, la dessiner à l’écran, ou la capter à travers l’objectif.

Ce lancement, prévu pour le 23 mai en Corée du Sud et le 30 mai aux États-Unis, n’est pas qu’un événement produit. Il s’inscrit dans une bataille bien plus large. Car Samsung a devancé Apple en parts de marché au premier trimestre 2025, avec 20 % des ventes mondiales contre 19 % pour son rival californien. Dans ce bras de fer technologique, le timing compte autant que les composants. Miser sur la portabilité, séduire la tranche des 20-30 ans, et soigner l’image d’un téléphone à la fois léger et intelligent : tout converge.

Reste cette sensation : celle d’un objet qui s’affiche plus comme un message que comme un appareil. Plus fin, plus rapide, plus réactif. Une carte jouée à haute intensité dans une partie mondiale où chaque millimètre, désormais, se négocie comme un coup d’avance.

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