Technologie

Amazon Video Direct vise à faire de l’ombre à YouTube

Depuis que Facebook a clairement dévoilé ses intentions en matière de vidéo, on sait que l’hégémonie de YouTube sur le marché de la vidéo en ligne est soumise à rude épreuve. Avec l’arrivée d’Amazon sur le même marché, la pression devient encore plus forte.

Non content de concurrencer Netflix en proposant son propre service de vidéos à la demande, le géant de l’e-commerce annonce le lancement d’Amazon Video Direct (AVD), un nouveau service qui permet aux créateurs de vidéo de mettre leurs films en ligne, exactement comme sur YouTube.

Concrètement, Amazon explique que les créateurs peuvent diffuser leurs films dans n’importe quel pays où son service vidéo en ligne est déjà opérationnel, à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Autriche et le Japon pour le moment. Le géant de l’e-commerce indique également qu’ils seront rémunérés selon l’intérêt suscité par leurs productions.

En fait, les créateurs ont plusieurs possibilités à choix. Ils peuvent opter pour l’inclusion gratuite dans le catalogue Prime Video. Dans ce cas, ils recevront 0,15 dollar par heure de visionnage de leurs films aux États-Unis, 0,06 dollar à l’étranger. Un plafond annuel est fixé à 500 000 heures par titre, soit un paiement maximum de 75 000 dollars par an et par vidéo. L’autre choix est de proposer leur production sous forme d’abonnement séparé, à la location ou à la vente, ou encore en accès libre avec de la publicité. Dans ces cas-là, ils recevront 55 % des recettes nettes des publicités vues avec leurs contenus.

1 million de dollars par mois pour appâter les créateurs

Dans le but d’appâter les créateurs avec son offre, Amazon promet en plus de distribuer tous les mois un bonus d’un million de dollars entre les 100 titres les plus populaires sur AVD, proportionnellement à l’intérêt suscité. L’intérêt sera mesuré au prorata du nombre de spectateurs, de la durée de visionnage et de la note décernée.

« Même si YouTube a plus de dix ans d’avance dans les contenus générés par les utilisateurs, et plusieurs années d’avance sur la monétisation, l’entrée d’Amazon dans la vidéo financée par la publicité pourrait écorner à la marge la croissance du temps passé et de l’engagement sur YouTube », estiment divers analystes. La menace pour le service de Google est donc plus que réelle.

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Un commentaire

  1. YouTube avec 10 ans d’avance garde un grand avantage il est sous l’aile du géant Google.

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