Entre atterrissage et forage, ExoMars 2016 doit permettre à l’Europe de maitriser Mars
La planète Mars n’intéresse pas seulement la NASA, l’Europe s’y intéresse de près avec les missions ExoMars. La mission ExoMars 2016 doit justement quitter la Terre prochainement dans le but d’atterrir sur la planète rouge, mais aussi la forer.
Est-ce qu’un homme marchera un jour sur la planète Mars ? C’est encore du domaine du rêve aujourd’hui, mais tout le monde s’y prépare. Avant de parler d’envoyer quelqu’un à la surface de la planète rouge, il faut connaitre les moindres détails de la planète. C’est pour cette raison que les sondes et rovers se multiplient, autant d’engins qui visent à en apprendre un maximum sur Mars.
On peut par exemple citer les sondes et orbiteurs Mars Observer (1992), Mars 96 (1996), Mars Global Surveyor (1996), Mars Climate Orbiter (1998), Mars Polar Lander (1998), ou encore Nozomi (1998), Mars Express (2003), Mars Odyssey et Mars Reconnaissance Orbiter (2005) ou encore Maven (2011), ou l’atterrisseur Phoenix (2007), sans oublier les rovers Sojourner déposé par Mars Pathfinder (1996), les MER-A et MER-B (2003), Opportunity (2004) et Curiosity (2012) pour ne citer que ces engins. Tous n’ont pas rencontré le succès escompté, d’autres ont fait des découvertes au-delà des attentes.
La prochaine visite programmée sera celle de la mission européenne ExoMars 2016. Tous les voyants sont actuellement au vert pour un décollage à la mi-mars. Il est prévu que la mission quitte la Terre depuis Baïkonour, au Kazakhstan. La date exacte n’a pas encore été communiquée.
Si le démarrage de la mission est imminent, le véritable début de la mission est lui fixé pour le 19 octobre 2016, après les sept mois de voyage de la sonde pour atteindre la planète Mars.
Une sonde et un atterrisseur pour ExoMars 2016
La mission ExoMars 2016 se compose de deux engins. Il s’agit tout d’abord de l’orbiteur ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO). La mission de cette sonde sera de détecter l’origine du méthane et d’autres gaz présents dans l’atmosphère martienne. En plus de cela, elle devra servir de relais pour les communications entre l’atterrisseur et la Terre.
Le second engin est l’atterrisseur ExoMars EDM (ExoMars Entry, Descent and Landing Demonstrator), un module plus communément appelé Schiaparelli. Sa mission sera bien évidemment d’atterrir sur la surface de la planète Mars. Il s’agit d’un aspect important de la mission ExoMars 2016 vu que cela doit démontrer que l’Europe est capable de faire atterrir un engin à la surface de la planète rouge.
Sa durée de vie sur le sol martien est limitée vu qu’il ne dispose pas de panneau solaire pour recharger ses batteries. Une caméra couleur livrera des images, alors que différents capteurs vont analyser la surface de la planète, et même forer le sol de Mars dans le but d’analyser sa composition.