Technologie

Halte aux attaques DDoS : Google veut protéger les sites d’information

Publier de l’actualité est susceptible d’entendre le mécontentement de certaines personnes, une réaction qui pourrait entraîner une attaque DDoS contre le site en question. Pour protéger l’actualité, Google veut gratuitement proposer sa solution Project Shield.

« Pour moins de cent euros, quelqu’un qui est en désaccord avec ce qu’un journaliste écrit peut commander une attaque DDoS en ligne », a déclaré Sundar Pichai pour expliquer la menace qui plane sur les sites d’information. De passage à Paris, le patron de Google a fait part de son intention de protéger les contributeurs à Google Actualité.

Lors d’une conférence, Sundar Pichai a annoncé que tous les sites d’informations indépendants du monde pourraient gratuitement se faire protéger par le Project Shield.

Ce Project Shield, Bouclier en français, vise à protéger les sites des attaques DDoS (Distributed Denial Of Service), un type d’attaque qui vise à saturer un site sous un trop grand nombre de connexions dans le but de le rendre inaccessible.

C’est pour protéger son moteur de recherche que les ingénieurs de Google ont mis au point le Project Shield, une protection qui passe par un reverse proxy.

Cette technologie permet d’intercepter les connexions non désirées d’une attaque avant qu’elles n’atteignent le serveur. Après avoir été testé sur une centaine de sites volontaires, Sundar Pichai a donc décidé d’en faire profiter les sites qui proposent de l’actualité.

Pour pouvoir profiter de la protection du Project Shield, les sites doivent simplement être inscrits en tant que contributeur à Google Actualité, le service d’agrégation d’information de la firme de Mountain View.

Si tout le monde peut profiter de cette protection, l’initiative du géant du web vise en priorité à protéger les petites structures qui n’ont pas les moyens financiers et techniques de se protéger.

« Souvent, les petits sites indépendants n’ont pas les moyens financiers ou techniques de se protéger. C’est là que nous avons un rôle à jouer », a expliqué George Conard, en charge du Projet Shield. [VIDÉO]

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