Technologie

Impression 3D : des tissus humains pour tester des produits cosmétiques

Afin de pouvoir tester ses nouveaux produits, L’Oréal annonce un partenariat avec une start-up pour imprimer en 3D des tissus humains.

C’est afin de répondre à un besoin grandissant d’échantillons de peau humaine que L’Oréal a décidé de revoir ses ambitions à la hausse en matière de production de tissu humain.

Pour ce faire, le géant du cosmétique s’est associé à une start-up spécialisée dans les technologies de bio-impression. C’est ainsi que L’Oréal USA et Organovo ont récemment annoncé avoir conclu un partenariat pour augmenter la production de peau humaine, grâce aux imprimantes 3D, dans le but de permettre au géant français de tester les nouveaux produits de la marque.

« Ce partenariat est une grande étape dans le développement des applications technologiques de la bio-impression et constitue une nouvelle percée dans la modélisation de la peau », a déclaré Keith Murphy, président de la direction d’Organovo. L’entreprise californienne fournira la technologie d’impression 3D de peau humaine, une première pour cette dernière dans le secteur de la beauté.

« Organovo a innové avec sa technologie de bio-impression 3D, un domaine qui complète le travail de L’Oréal dans la recherche en matière de reconstitution de peau menée depuis 30 ans. Notre partenariat, apportera non seulement, des nouvelles méthodes de pointe in vitro pour évaluer la sécurité et la performance des produits, mais également nous procurer tout le potentiel nécessaire dans un domaine de recherche et de technologie sans bornes », a pour sa part déclaré Guive Balooch, vice-président du Technology Incubator de L’Oréal.

Vu que, en 2013, L’Oréal a choisi de ne plus faire de test sur des animaux dans ses centres de recherches, le leader mondial de la beauté s’est depuis rabattu sur la production de tissus humains reconstruits à partir de fragments de peau récupérés durant les interventions en chirurgie esthétique de son centre EpiSkin à Lyon. C’est ainsi que, chaque année, plus de 100 000 échantillons de peau sont reconstruits en France. Cela s’avère toutefois insuffisant pour la multinationale.

Concrètement, Organovo créera une encre biologique sur-mesure, constituée de mélange de cellules, avant de projeter les particules de cellules vivantes couche par couche et de les imprimer pour fabriquer le tissu humain.

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