Technologie

L'Open Internet Project espère briser l'hégémonie de Google

Réunissant quelque 400 acteurs européens du numérique, l’Open Internet Project (OIP) compte s’opposer à l’hégémonie de Google sur internet, notamment en déposant une nouvelle plainte.

C’est ce jeudi, à Paris, que quelque 400 acteurs européens du numérique se réunissent pour officiellement lancer l’Open Internet Project (OIP). Lors de cette première conférence visant à défendre la neutralité du net, c’est Google qui sera au centre de toutes les attentions, surtout son hégémonie actuellement imprimée à la toile.

C’est dans ce sens que ces représentants de startup, de groupes de médias, d’éditeurs de contenus en ligne, de tour operators veulent dénoncer le quasi-monopole exercé par Google, sa manipulation de ses résultats de recherche pour favoriser ses propres services au détriment de ceux des concurrents.

C’est pour cette raison que l’OIT profite de cette première conférence pour annoncer le dépôt d’une plainte à Bruxelles pour « abus de position dominante de Google ».

Pour l’Open Internet Project, la situation est aujourd’hui d’autant plus délicate que Joaquin Almunia, commissaire européen à la Concurrence, agit contre Google, mais pas sur son hégémonie sur le net ! C’est pour dénoncer les nouveaux excès de Google que cette plainte sera donc déposée ce jeudi.

Alors que les acteurs du numérique se liguent contre Google, les politiques commencent à être sensibilisé aux problèmes du secteur vu que le ministre français de l’Économie Arnaud Montebourg sera présent à la conférence de l’OIT, tout comme Ole Schroeder, le Secrétaire d’État parlementaire du ministère fédéral de l’Intérieur allemand, ou encore Francesco Boccia, le Président de la Commission des finances de la Chambre des députés italienne.

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