BMW espère devenir le n° 1 de la voiture autonome. Pour y parvenir, le constructeur automobile allemand s’est allié avec les entreprises Intel et Mobileye.
Avec ses modèles, BMW veut garder un avantage concurrentiel sur Audi et Mercedes sur le segment premium. Plus que cela, le constructeur allemand envisage déjà l’avenir en misant sur la voiture sans conducteur. À ce sujet, Harald Krüger, le patron de la marque, déclare sans ambages que « Notre but est clairement d’être le numéro un de la voiture autonome ».
C’est pour atteindre cet objectif que BMW s’est allié avec Intel, la firme américaine qui est le numéro un mondial des semi-conducteurs, et Mobileye, une entreprise israélienne qui revendique le rôle de leader des systèmes anticollisions. « Ensembles avec nos partenaires Intel et Mobileye, nous développerons les solutions et innovations nécessaires pour une conduite pleinement autonome », a déclaré Harald Krüger.
En 2021 avec la iNext
BMW compte véritablement aller de l’avant en matière de voiture autonome pour le segment premium en déclarant également que « Nous amènerons ces technologies dans une production en série d’ici 2021 avec la BMW iNext ».
Avec le concept Vision Next 100 présenté à l’occasion du CES 2016, BMW a d’ailleurs déjà annoncé que sa vision des 100 ans à venir passerait par la voiture autonome. Cette alliance avec l’Américain Intel et l’Israélien Mobileye est donc la phase suivante en direction de la réalisation d’une voiture autonome.
En s’associant avec un spécialiste des semi-conducteurs et un spécialiste des systèmes anticollisions, BMW a su nouer une alliance avec deux entreprises capables de fournir des technologies indispensables pour mettre au point un véhicule autonome. Il s’agit d’un avantage indéniable par rapport à la concurrence, qu’elle s’appelle Audi ou Mercedes, voire même Google Car.
Harald Krüger évoque encore le fait que la BMW iNext devra servir de base à la flotte de véhicules autonomes du groupe allemand, « pas seulement sur les autoroutes, mais aussi dans un environnement urbain ». Selon lui, « Les situations complexes présentes dans la circulation urbaine en centre-ville ne sont pas plus difficiles à maîtriser que celles rencontrées sur autoroute ».
La sécurité prime sur le reste
C’est en déplorant l’accident causé par une Tesla autonome que la marque allemande souligne que « Pour le groupe BMW, la sécurité prime sur le reste ». C’est justement pour privilégier la sécurité que le constructeur veut se laisser le temps, cinq ans, pour améliorer et fiabiliser encore cette technologie.
En matière de voiture autonome, la Série 7 est déjà capable de se parquer toute seule et de rester dans sa voie en maintenant la distance avec une voiture tout en roulant à une vitesse de 210 km/h. La voiture 100 % autonome n’est en fait qu’une généralisation de ces technologies.