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Mise en orbite des satellites 11 et 12 de Galileo : le concurrent européen au GPS se déploie

Galileo, le concurrent européen au GPS, a beaucoup de retard. Avec la mise en orbite de deux nouveaux satellites, le projet devrait être opérationnel à la fin 2016.

Lancé en 1999 en tant qu’alternative au GPS américain, Galileo a dû surmonter de nombreux déboires, des contretemps qui ont provoqué sept ans de retard. Les mauvaises passes sont du passé. Désormais, le projet est sur les rails avec le lancement des satellites 11 et 12 de la constellation.

C’est ce jeudi 17 décembre, du centre spatial de Kourou (Guyane) qu’un lanceur Soyouz a décollé à 11h51 GMT avec les deux satellites européens à son bord. Après 3h48 de vol, le vaisseau les a mis en orbite à une altitude de 23 222 km. « Le programme est vraiment sur les rails, il avance, il tient ses promesses », a commenté Stéphane Israël, le PDG d’Arianespace.

Alors que la constellation Galileo comptera à terme une trentaine de satellites, d’autres lancements sont prévus dans les années à venir. Pour accélérer la cadence de déploiement, dès la fin de l’année prochaine, la fusée Ariane 5 sera capable de placer en orbite quatre satellites à la fois. « Le fait de disposer de deux lanceurs est un avantage, une double source qui vous « dérisque » », souligne Stéphane Israël.

En continuant au rythme actuel, c’est-à-dire le lancement de 6 satellites comme cette année, le système Galileo devrait être opérationnel à la fin 2016. « L’équivalent du GPS, mais avec d’autres fonctionnalités […] arrivera fin 2016 », a confié Jean-Yves Le Gall, le patron du CNES.

Mais attention, il ne faut pas non plus que des pépins nuisent à l’avancement du projet, comme les satellites 5 et 6, lancés en août 2014, qui ont été placés sur une mauvaise orbite. Heureusement, l’erreur a été corrigée depuis.

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