Sciences

Malgré 130 millions d’euros d’aide, les éleveurs touchés par la grippe aviaire râlent

Il y a quelques mois, la grippe aviaire a touché la France avec la mort de plusieurs animaux. La région du sud-ouest a été particulièrement impactée. Avec l’arrêt de l’abattage, de la transformation ou encore des transports, la situation est critique pour les nombreuses entreprises, mais aussi toutes les personnes qui vivent de cette filière. La situation ne doit d’ailleurs pas se normaliser dans un avenir proche. Afin de mettre un terme à la propagation de cette maladie qui a touché plusieurs départements, un vide sanitaire de cinq semaines a été ordonné à partir du 18 avril prochain. Il va notamment s’agir de procéder à une désinfection massive.

En clair, avec cette mesure, c’est une filière entière qui est à l’arrêt, vu que Stéphane Le Foll a décidé de ne pas autoriser le renouvèlement des élevages tant que la maladie n’était pas éradiquée définitivement. Mais en plus de la filière elle-même, ce sont aussi les autres entreprises qui gravitent autour qui sont impactées. Ce sont quelque 4.000 emplois qui sont menacés par cette mesure, ce qui explique les inquiétudes de certains.

Dans cette tourmente, le ministère de l’Agriculture a annoncé que le gouvernement de François Hollande a débloqué une enveloppe de 130 millions d’euros à destination des producteurs et accouveurs. Cet argent sera débloqué dès que les principaux intéressés auront déposé une demande auprès de la Direction Départementale des Territoires (DDT).

En débloquant cette enveloppe, le gouvernement a donc pris en compte les problèmes de cette filière en cette période de crise. À l’annonce de cette mesure, les éleveurs sont généralement confiants au niveau de cette indemnisation. Ce n’est pas l’avis du Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras (CIFOG).

Du point du vue du CIFOG, l’État français ne s’implique pas assez dans cette crise en dénonçant que le gouvernement n’a pas pris en compte « la juste mesure des conséquences sociales et économiques » de cet épisode de grippe aviaire. Le comité déplore ainsi que « la prise en compte n’est pas optimisée ».

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